L’enfant précoce et la scolarité

Identification et solutions. Dossier réalisé par Christelle Mars, professeur des écoles.

Les enfants doués ne réussissent pas tous à l’école. Beaucoup échouent, beaucoup s’éteignent. Beaucoup trop. Ils sont différents des autres, et l’école n’aime pas les différences.

On parle d’Enfant Intellectuellement Précoce ou EIP, d’enfant doué ou surdoué, parfois hautement surdoué, HQI ou enfant à haut potentiel. Suivant les sources, on trouve les mots : précocité intellectuelle, douance (pour les canadiens), surdouement.

Personnellement, la définition qui me convient le mieux est : Enfant à QI Elevé. Mais j’utilise généralement les termes « précoce » et « EIP » , ce sont ceux que j’ai rencontré le plus souvent dans mes recherches de d’informations.

C’est le calcul du QI (quotient intellectuel) qui permet de faire la différence entre l’enfant précoce et l’enfant non-précoce.

On considère que la précocité d’un enfant le rend véritablement différent des autres à partir d’un niveau de QI de 125, ce qui correspond approximativement à 5 % de la population. Il faut en déduire que les problèmes liés à cette précocité touchent beaucoup d’enfants (1 à 2 par classe en moyenne) et ne sont nullement exceptionnels.

Les QI>132 représente environ 2% de la population, c’est à dire 1 enfant sur 50.

On parle de haut QI (HQI) à partir de 145. C’est beaucoup plus rare, mais 0,1% des enfants sont quand même dans ce cas. Certaines personnes n’acceptent de parler d’enfants surdoués qu’à partir de ce seuil.

Les enfants précoces existent dans tous les milieux sociaux. Il y en a dans toutes les écoles, y compris dans les écoles de niveau faible ou classées ZEP. Intelligents mais en échec scolaire : pourquoi ? On sait que beaucoup d’enfants précoces sont en échec scolaire. Je n’ai pas pu trouver de chiffres précis à ce sujet, mais c’est une certitude pour les spécialistes du surdouement. On parle d’1/3 en échec, 1/3 avec une réussite moyenne et 1/3 avec une réussite à la hauteur du potentiel.

Plusieurs cas de figure pour expliquer l’échec :

  • l’enfant n’est pas détecté, il s’ennuie en classe, il rêve ou il s’agite, il décroche…
  • l’enfant est détecté mais l’école ne lui offre pas ce dont il a besoin pour s’adapter
  • détecté ou pas, d’autres facteurs peuvent intervenir : dyslexie ou autres troubles d’origine sensorielle, hyperactivité ( réelle, non liée à l’ennui ), troubles affectifs…

Détecter les enfants précoces et aménager leur scolarité devrait faire partie de notre travail d’enseignants. S’informer est la première étape.

Malheureusement, ce sujet fait rarement partie de la formation dispensée dans les IUFM. Il provoque souvent des réactions épidermiques du style :

  • « les surdoués ? C’est une mode, un fantasme des parents ou des médias »
  • « peut-être que ça existe, mais je n’en ai jamais eu dans ma classe »
  • « s’il est intelligent, il s’en sortira toujours »
  • « on a déjà assez de problèmes avec les enfants en difficulté »

Les enfants doués ont souvent besoin d’aide pour réussir à l’école. Il faut tenir compte de leur particularité, sans oublier par ailleurs que ce sont des enfants ( presque ) comme les autres. Ils n’ont pas une grosse tête ou des antennes, ils ne sont pas infaillibles : on ne les repère pas facilement.

Un QI élevé reflètent une intelligence particulière, un mode de fonctionnement différent, des besoins particuliers.

« Ses ailes de géant l »empêchent de marcher » Beaudelaire.

Détection

Les tests

Seul un test de QI effectué par un psychologue compétent permet de trancher. Les résultats scolaires et le comportement en classe ne sont que des indicateurs, pas toujours fiables.

Qu’est-ce que le QI ? Le QI est le résultat obtenu lors du passage de tests psychométriques chez un psychologue. Il mesure le niveau de performance atteint par l’enfant (ou l’adulte) testé par rapport à celui obtenu par l’ensemble d’une population au même test. Il permet donc de situer les personnes de part et d’autre d’une moyenne. La population se répartit de manière à peu près égale des deux côtés de cette moyenne (située à 100), selon une courbe en cloche. Cela veut dire que plus on va vers les extrêmes, moins la population est importante.

Les échelles de Wechsler sont actuellement les plus connues et les plus utilisées, à cause de leur éventail de mesure et de leur fiabilité. Elles se composent de trois tests :

  • le WPPSI-R (Wechsler Primary Period Scale for Children) de 3 à 6 ans.
  • le WISC III (Wechsler Intelligency Scale for Children) de 6 à 17 ans.
  • le WAIS-R (Wechsler Adult Intelligency Scale) pour les adultes.

Les questionnaires d’identification

On peut trouver sur Internet différents tableaux ou questionnaires permettant de faciliter l’identification des EIP. J’ai choisi celui-là qui me semble utile pour les enseignants qui confondent souvent enfant scolaire et enfant précoce… sachant que certains enfants précoces peuvent aussi être très scolaires !

Tableau comparatif

Enfant Scolaire Enfant Précoce
Connaît les réponses pose les questions
Est intéressé est très curieux
Est attentif s’implique mentalement,
physiquement
A de bonnes idées a des idées folles
Travaille dur batifole mais a de bons tests
Répond aux questions discute les détails, élabore
Fait partie du groupe de tête est en avance du groupe
Ecoute avec intérêt fait montre d’opinions affirmées
Apprend facilement sait déjà
6/8 répétitions pour maîtriser 1 / 2 répétitions suffisent
Comprend les idées conçoit des abstractions
Aime ses pairs préfère les adultes
Comprend le sens tire des conclusions
Termine ses devoirs prend l’initiative de projets
Est réceptif est intense
Copie convenablement crée du nouveau
Aime l’école aime apprendre
Absorbe l’information manipule l’information
Est technique est inventeur
Mémorise bien devine vite
Apprécie les présentations
séquentielles directes
se complaît dans la complexité
Est vif, éveillé (e) est un observateur astucieux
Est heureux d’apprendre est hautement critique de lui-même

Il faut savoir que bien qu’un enfant précoce puisse être différent dans un domaine particulier au point qu’habituellement seul un adulte soit capable d’un tel degré d’excellence, ce même enfant peut ne faire montre dans d’autres domaines que de résultats légèrement au-dessus de la moyenne ou même simplement moyens. Tableau publié par Janice Szabos dans le magazine américain Challenge Magazine

Un enfant peut avoir un QI élevé et ne pas correspondre à ce tableau, bien entendu. Le désir de s’intégrer, de ne pas avoir d’ennui, la peur d’être rejeté poussent beaucoup d’enfants à étouffer ou dissimuler leurs capacités.

A consulter aussi : le questionnaire d’identification de Jean-Charles Terrassier sur le site ANPEIP Intégrer un enfant doué dans une classe ordinaire

L’enfant a été testé : aucun doute, il est précoce. Parents et enseignants voient d’un autre œil son comportement. Quelques lectures permettent de Loft mieux comprendre cet enfant : Jean-Charles Terrassier, Jeanne Siaud-Fachin et Ariel Adda sont les auteurs incontournables

Les sauts de classe

Le résultat du test est important, on peut décider d’un ou plusieurs sauts de classe en fonction du QI. Dans le cas où un deuxième ou troisième saut sont envisagés, le psychologue peut calculer le Qi compensé : le QI est calculé avec le barème de l’âge moyen de la classe visée, et non pas l’âge réel de l’enfant.

Les psychologues spécialistes de la précocité recommandent généralement de ne pas dépasser 2 années de maternelle.

L’enrichissement par les activités extrascolaires est une bonne solution pour éviter l’ennui chez un enfant quand un deuxième ou un troisième saut serait souhaitable mais rendu impossible par les circonstances.

La maturité affective de l’enfant correspond généralement à son âge, il va donc se trouver en décalage avec les autres s’il saute plusieurs classes. Mais s’il reste dans sa classe d’âge, c’est son développement intellectuel qui va souffrir. Un unique saut de classe est assez facile à gérer. La décision à prendre est plus difficile pour les autres sauts.

Selon Ariel Adda, le risque de manque de bases ( que l’enfant aurait du apprendre dans sa classe d’origine ) ne se pose pas : il suffira de les lui apprendre une fois pour qu’il les retienne. Pour la première fois de sa vie, l’enfant ne s’ennuie plus. Contrairement à l’enfant non-précoce mais poussé par ses parents, la difficulté va aider l’enfant précoce à s’épanouir.

En cas de doute sur l’utilité ou l’urgence du saut, et si l’équipe enseignante est informée et « bienveillante », une équipe éducative peut permettre de rassembler les parents, les enseignants, le psychologue scolaire – en lien avec un psychologue privé si l’enfant est suivi, le médecin scolaire, parfois aussi l’inspecteur de circonscription.

Pour un saut de classe réussi

Il faut expliquer à l’enfant pourquoi on accélère sa scolarité, il faut réussir à trouver des mots pour lui faire comprendre en quoi il est différent des autres… sans lui donner la « grosse tête ». Il est nécessaire aussi de donner quelques explications aux autres enfants : ceux de sa classe d’âge, qu’il quitte, ceux de sa nouvelle classe.

Le graphisme et plus tard l’écriture sont très souvent problématiques, particulièrement chez les garçons. Il est utile d’adapter la quantité des écrits proposés et de ne pas sanctionner les réponses justes à cause de l’écriture et de la présentation. On ne peut pas non plus tout accepter, mais il faut donner à l’enfant le temps d’apprendre à rédiger proprement, justifier ses résultats, ranger sa trousse et son bureau.

Quelques recommandations pour une pédagogie différenciée adaptée aux enfants précoces :

  • mettre à disposition une large gamme de matériel
  • organiser des centres d’activités pour les projets personnels des enfants
  • offrir des activités attractives pour les enfants qui ont finit plus rapidement leur travail
  • incorporer la pensée créative dans la production d’écrits, la résolution de problèmes, l’art plastique…
  • évaluer individuellement et donner des moyens d’auto-évaluation

La PMEV est une pédagogie qui permet de gérer une classe très hétérogène. Les différences de niveaux deviennent un enrichissement et non plus un frein à la progression de chacun.

 

232 Comments

  1. bonsoir
    je vois que je suis pas la seule maman a rechercher des enfants précoses mon fils a + de 130 de QI il suporte mal le college malgré 1 année d’avance, n’a pas de copains se qu’il recherche depuis trés lontemps, il les trouvent tous puérils.
    nous habitons dans la region de la nievre, et nous serions trés heureux de lui trouver des copains, sutout pour lui biensur lol
    merci d’avance
    bonne soirée
    voici notre adresse mail bouffardpatricia@yahoo.fr
    a bientot j’espere

  2. Bonjour,
    J’ai 37 ans et suis la maman d’un petit garcon de 3 ans 1/2.
    A l’époque ou moi j’etais en maternelle on n’a pas parlé de précocité à mes parents, juste on leur a dit que je m’ennuyais en classe et qu’il valait mieux pour tout le monde que je passe direct au CP ; j’avais déjà appris à lire toute seule, je devais parfaire mon écriture, mais pour m’occuper j’aidais mes camarades en difficulté … ce qui m’a valu un certain nombre de punition ! mon parcours scolaire s’est poursuivi tranquillement, jamais premiere de la classe (trop voyant), mais 2 ou 3ème ca m’allait bien 😉 Pas d’amie, sauf quand il y avait des filles qui avaient 2 ans de retard … allez comprendre : la plus jeune avec la plus vieille … les instit / profs s’en sont inquiétés plusieurs fois mais bon, je les aidais au passage a comprendre leurs exercices alors tout le monde était content. Une seule fois, une prof en mal de reconnaissance et qui ne concevait que les cours appris par coeur, m’a prise en grippe en me descendant systématiquement et me harcelant avec ces définitions à la virgule près que j’étais incapable de lui recracher (tout en ayant tout compris et en faisant tous les exercices justes) et en me prédisant uen grande chute l’année suivante … j’attends encore !
    bref à l’époque on en parlait pas de précocité, pour mon homme non plus mais un peu le même topo de son côté.
    Aujourd’hui nous avons des métiers innovants, créatifs … un peu en marge mais gagnant bien notre vie. nous ne pouvons pas dire que nous avons beaucoup d’amis, nous sommes toujours un peu en marge dans les repas de famille ; dès qu’on lance un sujet de conversation on a l’impression d’être des extra-terrestres mais bon …nous avons la chance de nous etre rencontrés 😉

    Et nous avons un enfant … dont on nous a dit en creche « il est spécial », dont on nous dit aujourd’hui en maternelle « on peut discuter avec lui comme un enfant de 5 voir 6 ans », « il s’interesse vraiment à tout » … et tout cela nous on trouve ca super
    .. mais il y a aussi … « il est infernal parce qu’il s’ennuie » ou encore « il n’a pas de copain, il prefere les grands et les adultes », et ses demi-freres et soeurs de 10 ans de plus que lui qui le regarde avec de grands yeux ronds quand il utilise certains mots qu’eux mêmes ne comprennent pas, ou qui l’envoient balader quand il commence à poser des questions que ce soit sur le fonctionnement d’une machine ou des trucs plus métaphysiques sur la vie et la mort, sur le langage ou qu’il me demande des devoirs. Ou encore la babysitter qui commence à se faire reprendre quand elle dit un mot pour un autre … hum hum

    Au fait, Le passage de l’article a propos du graphisme m’a fait sourire et m’interpelle ; il vient un peu comme un cheveu sur la soupe mais mon petit bout aime tout sauf … faire du graphisme … il se juge tres durement et abandonne très vite.

    il est très joueur et blagueur … a 2 ans il faisait des jeux de mots avec les pros de la creche, leur faisait des farces… nous avons eu la chance d’etre dans une creche tres tres chouette.
    l’école c’est plus difficile. comme il est très sensible, on me dit qu’il pleure souvent (ben j’imagine bien s’il se sent incompris … faut dire que la maitresse est pourtant très branchée discipline même si elle me dit qu’il s’ennuie elle n’apporte pas de solutions … au contraire elle le teste et me sort des trucs du genre « je suis étonnée, il ne sait pas dénombrer » … ah ben moi je suis étonnée parce que sans lui demander je l’entends compter ses voitures en jouant, bon évidemment jusqu’à 15 mais bon, juste il boude dès qu’elle lui demande de « réciter » un truc et là j’ai presque envie de l’applaudir 😉 )

    Il avait commencé l’année dans une classe PS / MS et ca se passait très bien ; nous avons déménagé et là PS 100% c’est nettement plus difficile au niveau du comportement et même des apprentissages, il refuse très souvent de faire le travail demandé.

    Nous souhaitons juste que notre petit garcon soit heureux, équilibré, et qu’il ait confiance en lui ; et malheureusement il nous dit que l’école tant attendue « ne lui apprend rien », que les enfants de son age « disent n’importe quoi » et qu’il n’a pas de copains (enfin à l’école, parce que heureusement il en a en dehors de tous âges)

    Je ne sais pas trop quelles suites donner à tout cela, j’ai un peu peur des reponses ou des non-reponses de l’éducation nationale … et puis nous avons aussi nos souvenirs, notre propre parcours …
    Faire faire un test … est ce que cela va nous servir à quelque chose ?? Quoi en faire après ?? Que fait on avec des étiquettes ?? en tous cas ce genre d’étiquette donne peut de droit, alors que comme cela est dit dans un post les 2 extrémités de la courbe de QI sont finalement les handicaps au sens relationnel et social.
    Pas plus que l’argent l’intelligence (celle mesurée par le QI en tous cas) ne fait le bonheur, ce ne sont pas des fins en soi. Finalement socialement c’est la moyenne haute qui suffit largement.

  3. Bonjour,

    Je suis la maman d’un enfant de dix ans.
    Réservé depuis toujours, très sérieux avec très bons résultats à l’école, mais détestant depuis le cours préparatoire l’école.
    Blocage depuis sept semaines, n’arrive pas plus à se rendre en cours.
    Personne n’y comprend rien.
    Le pédopsy que nous avons trouvé nous a indiqué que notre enfant parle comme un adulte, est trop sérieux, et doit rapidement redevenir un enfant..
    Notre fils a toujours été sérieux, très lucide, très analytique, une mémoire énorme, une hyper sensibilité.
    Depuis qu’il rate l’école, d’une certaine façon, on le sent libéré et il parle beaucoup, avec des raisonnements très brillants,une logique implacable et de l’autre côté, il souffre par rapport à ses copains,a honte de ce blocage d’école. Nous parents, sommes complètement perdus, et craquons. Merci de vos conseils.

  4. Bonjour
    Je suis maman d un enfant precoce et dyspraxique .En marternelle mon fils etait sage …trop sage .Ensuite cp oral super erit 0…puis ce1 de meme… ce2 la je prend les choses en main puisque depuit le cp je tirai la sonnette…..donc psy privé 3 seances (pour entendre dire ce sera difficille) puis razed biais de l ecole tres bien on prend conscience des choses et tres bon appuie .psychomtricien privé en place et prise en charge financiere par la mdph +orthoptiste pour le visuo (Je vais a l essentielle)Donc voila ou j en suis par contre je prend clement comme il est et je le conseille beaucoup exemple c est copain qu il a choisi sont mature et on les memes centre d interer.En effet je prend beaucoup de temps pour expliquer via internet ,les livres etc.. concernant l ecole et bien on fait avec et sans ne plus se prendre la tete Mon fils a 9 ans souhaite devenir soigneur pour animaux ou agriculteur et bien soit… je veux son bonheur et qu il soit un adulte bien dans sa peau .Pour exemple nous avons rechercher des gens celebres avec des dys et des facultes exeptionnels la liste et longue cela pour lui montrer que personne n est parfait et que l on peut reussir et dans n importe quelle domaine….voila donc ma vision je souhaite bon courage a tout les parents en sachant de toutes facon que chacun fait de son mieux. cordialement

  5. Bonjour,

    Je suis une maman ancienne « précoce », de trois enfants dont des jumelles. 2 filles sont précoces… mais il ne s’agit que d’une des deux grandes et de la petite soeur !!

    Les grandes viennent d’entrer hier au CP : même classe, à leur demande comme à l’habitude depuis la maternelle. Seul souci, j’ai récuppéré l’une d’elles …. au CE1.
    Effectivement, elle sait lire (depuis environ 1 an, elle lit couramment, écrit des livres et le tout sans faute d’orthographe) et compter, et je pense qu’elle saurait parfaitement suivre un cursus de niveau supérieur. Du point de vue purement pédagogique, je suis donc d’accord.

    Mon pb est sa soeur jumelle, dont le corps enseignant (pardon à tous et toutes, certains ne réfléchissent pas autant que vous) n’a pas tenu compte, au point même d' »oublier » de vérifier ses connaissances ! (elle n’est pas loin derrière même si elle n’est pas précoce). Nous venons en effet d’emmenager dans une nouvelle ville et nous sommes donc « nouveaux » à l’école, les enseignants ne connaissent pas les filles et leur relation (complémentaire complice non fusionnelle). Je précise aussi que nous n’avons pas été informés en tant que parents de la décision de la directrice.

    Nous avons donc pris la décision, avec mon mari, en urgence ce matin, et tenant compte du fait de la gemellité, de refuser le passage arbitraire en CE1 de notre fille.
    Je me dis que ça ne la rendra pas plus bête et que ça me (nous) donne le temps de faire évoluer la relation que nos deux jumelles ont entre elles avant d’envisager un passage anticipé en classe supérieure.

    Pouvez-vous me donner quelques témoignages sur les écoles spécialisées ? C’est une piste que je souhaiterais explorer si l’école ne modifie pas son comportement culpabilisant (« c’est vous la mère… » »c’est maintenant ou jamais »… j’en passe).
    Sinon, je pense l’inscrire à plusieures activités extra-scolaires, mais je suis seule le jour et serait donc obligée de « trimballer » toute la marmaille à droite et à gauche sachant que je travaille moi-même.

    Sinon, y a-t-il des témoignages de parents dans le même cas qui auraient fait le choix inverse au mien et pour qui la relation gémellaire aurait survécu sans dénigrement du second jumeau ?

    J’avoue avoir le coeur en miette depuis hier, à ne pas savoir que choisir de mieux pour l’une et l’autre de mes filles !

    En vous remerciant de la moindre réponse !

  6. J’ai envie de dire « Votre enfant est précoce, mais il est ou le problème? C’est mieux que l’inverse ».
    Quel parent d’un enfant différent de la moyenne n’a pas eu ce genre de réflexion? Mais s’ils savaient les interrogations que cela provoque à ces parents « chanceux ». Pour les enfants en retard, de plus en plus de choses sont faites, la preuve, en moyenne section de maternelle, ma fille est revenue avec un mot dans son cahier pour que savoir si les parents étaient d’accord pour un soutien le midi. Et pour ma fille, pas une seule instit s’est posée la question de savoir si elle était en souffrance de ne rien apprendre à l’école (ce sont ses mots).
    Quand va t on enfin avoir des instituteurs capables de voir la différence chez les enfants.
    Quand va t on avoir des instituteurs capables de se remettre en question devant des parents qui les alertent quand leur enfant se plaint de ne faire que jouer et dessiner même en maternelle.
    Quand, enfin, va t on avoir des instituteurs qui regardent les parents comme des prétentieux quand on veut leur expliquer des choses qu’ils n’ont pas vu, après plus de six mois avec un enfant toute la journée, alors que des personnes de notre entourage (qui ne voit l’enfant que quelques heures de temps en temps) eux s’en apercoivent?
    Je suis un peu en colère contre cette éducation nationale qui très souvent n’assure que le minimum syndical. Je suis désolée, pour ceux qui font leur travail parfaitement et qui ont la capacité de se remettre en question MÊME s’ils sont professeurs des écoles.
    Quand je vois l’angoisse et les soucis qu’engendre le fait d’avoir un enfant précoce, je me demande si c’est une chance que ce soit pour les parents et surtout pour ces enfants qui n’ont rien fait pour se retrouver « hors norme » et dont on ne tient pas compte la plupart du temps.

  7. aznag anne-claire6 octobre 2011 at 14 h 05 min

    Bonjour,
    je suis la maman de 3 garçons très dynamiques et éveillé de 8 ans, 3ans1/2 et 2ans .
    Mon aîné vient de passé en CM1 au lieu du CE2, et devient de plus en plus sensible et angoissé et moi je me pose des questions?
    Parfois il agit comme un enfant de son âge et d’autre il a des réflexions très philosophiques et déconcertantes pour des parents!
    J’essaye de lui apporter de la nourriture intellectuelle via des livres, encyclopédies dont il raffole; mais j’ai l’impression qu’il veut toujours aller trop vite, et qu’il a du mal à comprendre la notion de travail et d’effort!je m’inquiète aussi car certains enfants de l’école l’embête en le traitant de « monsieur je sais tout » et lui ça le rend triste…
    Est-ce que je dois lui passer un test de QI? sachant que son père qui était lui aussi très en avance, ne veut pas?
    merci de me répondre si vous avez des témoignages sur mon mail: aznagwife@yahoo.fr

  8. bonjour
    je suis maman d’un garçon de 6 ans en CP. suite aux conseils de mon médecin il a passé des test qi. résultat un Qi de 131. a l’école la maitresse se plaint de son comportement: bavardages , répond aux questions de la maitresse avant qu’on l’interroge, difficultés avec les enfants de son age. elle ne voit que ça! personne ne veut prendre en compte qu’il pourrait y avoir des problèmes liés a sa précocité. le probleme est que mon fils commence a aller a l’ecole a reculon ! vos conseils a tous seraient les bienvenus car je me sens complètement désemparée! merci a tous caroline

  9. bonjour,maman de 39 ans,je galère aussi pas mal avec mes deux garçons tous deux précoces!l’aîné,12 ans et demi a un QI de 150 et est en 4ème:c’est un paresseux de 1ère qui se laisse vivre et qui se sent bien seul trouvant malgré le saut de classe que ses camarades sont puériles!sa scolarité est correcte sauf en langues ou il aurait besoin de faire un gros effort d’apprentissage mais j’ai l’impression qu’il » ne sait pas appendre »!en fait,dans toutes les matières il se sert de ses facilités et cela ne lui demande aucun effort,par contre pour l’espagnol et l’anglais,ça ne marche pas!le second,10ans est en cM2 et a des résultats brillants(il est premier de la classe depuis le ce1(il a sauté le cp)mais par contre,il s’ennuie mortellement à l’école et il faut que je le pousse chaque matin pour y aller. »A quoi bon passer une journée à écouter des choses que je sais déjà » me répond -il!!c’est vraiment compliqué à gérer dans un système éducatif aussi rigide que le modèle français!je sais qu’il existe des établissements avec des classe spécifiques mais encore faut-il en avoir pas loin de chez soi!bon courage a tous les parents d’enfants précoces qui galèrent autant que moi et n’hésitez pas à m’envoyer vos témoignages,je vous répondrai sans faute!
    catherine

  10. bonjour, je me retrouve face aux meme problemes que vous toutes. Mon fils vient d’avoir 10 ans, depuis tout petit on me dit qu’il est précoce, mais en fait comme il « dérange », personne ne veut se mouiller et ne prend la décision de le faire suivre ou meme testé. avant il était dans le public et nous n’avons eu que mots et actions négatives des institutrices: il ne tient pas en place, il a fait le cours a ma place c’est inadmissible, il est insolent, privé de récré, puis des matières qu’il aimait (le théatre, l’anglais, le sport), ensuite comme il génait il a été envoyé dans la classe supérieur mais comme il suivait les cours et qu’il s’y plaisait, il en a été puni, interdiction d’y remettre les pieds et impossible de discuter. rien n’y a fait. il y a 2 ans nous avons décidé de mettre notre fils en privé, la il dérangeait encore mais la maitresse le comprenait et elle essayait de l’aider, résultat 14 de moyenne a chaque trimestre sans faire d’efforts. Cette année une catastrophe, la maitresse ne lui porte attention que pour le dénigrer, le laisse dans son coin et se damande si elle ne va pas le faire redoubler, il est 22eme sur 25. Je vais la voir souvent, je lui ai demandé s’il pouvait etre suivi, mais rien n’y fait, elle ne veut rien entendre. Du coup, je me retrouve avec un enfant qui est trés angoissé, qui ne veut plus aller à l’école, qui régresse, qui a peur que l’on meurt, qui me fait des poussées d’eczéma inguérissable. Vive l’éducation nationale, les profs récalcitrants. Si quelques personnes souhaitent en discuter, je suis à l’écoute, j’habite dans le 18. Merci

  11. BONJOUR,je suis maman d’un garçon agé de onze ans,je ne sais pas si il est précoce,mais en lisant plusieur définition du mot,je le retrouve completement,sauf qu’il n’est pas scolaire,deteste apprendre,s’ennuie,rêve ou dort en classe.Nous avons pris la decision,suite a des resultats trop insufisants de lui faire doubler sa classe de sixieme.Je ne sais plus si j’ai bien fait,il a honte,desespére me reparle de ses cours et des programmes qu’il n’a vraiment pas envie de refaire,ma grande angoisse est qu’il n’ait pas de meilleurs resultats avec son redoublement.Il a bcp de mal a se concentrer et à fixer son attention en classe,je pensais qu’il avait une TDA,nous avons fait des tests qui s’averent être negatifs,mon fils cela dit,est capable de se concentrer pour comprendre le fonctionnement d’une machine à laver (ou autre),de démonter l’engin pour le réparer,il a un esprit d’observation assez impressionnant ne laisse aucun détails,ne s’interresse qu’aux conversation d’adultes,à des difficultées socialement,bref,il est bizarre,et me colle le moral à zero,l’unique chose qui me rendrait heureuse c’est qu’il suive en classe ,est la moyenne,passe dans les classes superieures,sans qu’on se pose de questions,qu’il soit normal,comme les autres enfants,je sens une difference,je le perçois trés futé,même assez géni dans la creation (sculpture,peinture,musique)et dans les inventions.Mais voilà,l’école,ce n’est pas ça.Toute cette année,il a plutôt etait en « depression scolaire » et j’ai peur que celà continue,que faire ? je ne lui ai pas fait passer de tests de QI, d’abord parce que cela coûte cher et ensuite parce que cette » comptabilite d’intellect » n’apporte pas de solution,comment,je peux faire pour que nous nous sentions heureux tous les deux ? j’attend tellement des réponses à toute mes questions,merci à vous….

  12. bonjour,
    je me trouve dans la meme situation, j ‘ai un enfant de 10 ans détecté avec de gros trouble du comportement, j ai du changé mon fils d ‘école, il a une moyenne générale de 18.70 annuelle en cm1 , sa maîtresse a alerté la directrice de l école comme quoi mon fils serait peut être un enfant précoce, ils ont décidés de faire une équipe éducative avec le corps enseignant le rased et la psychologue de l école pour lui faire passé des tests et envisagé par la suite une scolarité différente ou le mettre dans un collège pour enfant précoce. J ai souffert pendant des années des retours négatifs par rapport au comportement de mon fils ils étaient jusqu à parler de le mettre ds un itep, et la ils se rendent comptent que son comportement est peut etre lié au fait qu il s ennuie à l ecole
    ne vous décourage pas faite une demande auprès du psy de l ecole et du razed pour lui faire passé des test à savoir que ces enfants sont souvent en échec scolaire car incompris

  13. Bonjour,

    Pour répondre à la nécessité des tests :
    Même s’il sont chers, je pense qu’il faut les faire faire quand l’enfant a des difficultés de relation. Les tests permettent de comprendre le mode de raisonnement de l’enfant.
    Ils ont eu un effet très bénéfique sur notre fils ainé.
    Ils l’ont rassuré car il n’est pas anormal mais raisonne avec quelques années d’avances par rapport aux enfants de son âge. On lui explique qu’il analyse les images comme un enfant de 2 ans de plus que lui, qu’il a le vocabulaire d’un enfant de 4 ans de plus que lui, la logique d’un enfant de … de plus que lui, etc …

    Sur mes 5 enfants, 3 ont sauté une classe, les tests ont été faits pour 2 (garçons): le but n’est pas d’étiqueter l’enfant mais de lui permettre de mieux comprendre son décalage avec les autres pour qu’il soit bien là où il est.

    Bon courage à tous et à toutes car ce n’est pas toujours facile.

  14. Bonjour,
    je suis moi meme maman d un enfant de 7 ans diagnostique surefficient. Il a visiblementde grande capacite d apprentissage mais son comportement en classe est mediocre il pertube constament la classe, remet en question l autorite des adultes. il a saute une classe en france le probleme c est legerement ameliore mais pour des raisons professionelles nous sommes actuellement au etats unis pour un an, et au bout d un mois a peine les problemes resurgissent . l ecole est anglophone il commence a assimile la langue mais pertube encore et encore la classe et ne respecte pas les regles etablies. les maitresses se plaignent deja. nous ne savons plus quoi faire pour qu il accepte de rentrer dans le « moule ». dialoguer punir corriger rien n y fait. si vous pouvez nous eclairer un peu je vous remercie.

  15. Bonjour,

    Mon garçon a maintenant 8 ans et est entré en CE2.

    Je ne sais pas si c’est parce qu’il a changé de maîtresse, mais il ne perturbe plus la classe comme il le faisait avant. Ceci dit, il revient chaque semaine avec une punition à faire ; soit il a fait tombé un objet, soit il parle sans lever le doigt, etc. rien que des attitudes pour se faire remarquer.

    Ce qui m’inquiète le plus c’est son niveau scolaire, la façon dont il enregistre et la vitesse avec laquelle il comprend. Sa soeur est en 5ème et il comprend ses devoirs de maths !! Il est passionné par les chiffres, ce qui ne l’empêche pas d’être excellent dans toutes les matières.

    Un enfant de 8 ans qui fait des racines carrées et calcule des chiffres négatifs, est-ce « normal » ? Je me demande : s’il continue à ce rythme, que va t-il faire une fois au collège ? Nous ne pouvons pas le freiner, ce serait une trop grande frustration pour lui, il est très demandeur et n’abandonne pas tant qu’il n’a pas de réponse.

  16. Bonjour
    Je suis maman de 4 enfants, 3 garçons de 9, 7.5 et 5.5 ans et une petite fille de 2 ans.
    mon fils ainé s’est toujours ennuyé à l’école (depuis la maternelle). Du coup, on l’a fait testé à 4 ans ; résultat : haut potentiel. Personne n’a voulu nous entendre à l’époque. Du coup, il a continué son chemin scolaire toujours en disant qu’il s’ennuyait, mais, on faisait avec.
    Il est actuellement en CE2 et la maîtresse vient de nous dire qu’il est insupportable, qu’il perturbe la classe et que ses rappels à l’ordre n’ont aucun effet.
    Beaucoup de personnes connaissant bien les enfants à haut potentiel nous dise qu’il faut absolument le faire passer en CM2 directement. je ne sait plus quoi faire car j’avoue que je n’étais pas, au départ pour un saut de classe.
    Pouvez-vous m’aider avec vos expériences, d’autant plus que le souci risque de revenir avec le n°3 qui, à 5.5 ans, en grande section, lit de façon fluide sans que personne ne lui ai appris!
    Merci de votre aide

  17. Même s’il est important d’enseigner la langue aux élèves, il est d’autant plus important de savoir qu’ils sont disposés à apprendre et qu’ils prennent plaisir à recevoir cet enseignement. Si vous enseignez en jouant et plein d’activités et d’autres jeux qui favorisent l’apprentissage et l’interaction, la partie enseignement proprement dit sera un morceau de gâteau. Vous serez toujours les étudiants hâte à la prochaine leçon, et ils chercheront à apprendre l’anglais comme une expérience amusante.

  18. Bonjour,
    A travers tous les témoignages que je viens de lire, je constate que mon fils de 8 ans « rentre dans le moule » de ce que l’on appelle un enfant précoce. Le souci est que je suis complètement désemparé. Il n’a pas fait de CP et est actuellement en CM1 où ses résultats scolaires sont assez mauvais. En effet, j’ai le sentiment qu’il est ‘perdu’. il est d’un naturel assez timide avec une carapace qui aurait tendance à faire ressortir de l’agressivité. Nous consultons actuellement un psy pour qu’on puisse également en savoir plus sur son mal être (il pleure souvent, nous parle de la mort, etc…)
    Nous envisageons de le changer d’école l’année prochaine, car après plusieurs discussions avec sa maitresse, celle ci le culpabilise en lui indiquant qu’il ne travaille pas assez, etc…
    un retour d’experience serait très apprecié.
    PS : j’ai moi même passé une classe en primaire il y a cela + de 30 ans, et je dois avouer que je me retrouve un peu au travers du comportement de mon fils.

  19. bonjour
    je me retrouve dans ce genre de situation pour ma fille de 7 ans en ce1 elle est rentrée au cp ce1 en savant lire écrire etc à la fin de cp ou sa maîtresse a confirmé que elle avait les capacitées de passé en ce2 vu que depuis décembre elle suivait plus les cours de ce1 que de cp mais manque de maturité pour pouvoir aborder un ce2 tranquillement .

    mais la cette année elle a une jeune maîtresse qui me marque tout les vendredis que ma fille parle en classe rêve etc en ayants des résultats brillants .en discutant avec ma fille elle nous affirme s ennuyer en classe de ne rien apprendre etc le hic c est que la maîtresse ne l entend pas de la même oreille et maintenant ma fille va a reculons à l’école et ne trouve plus l’école intéressant etc
    avec son père (qui lui même à l’époque avait sauté 2 classes) nous avons pris la décision de lui faire passer un test de QI et prendre rdv avec la directrice de l’établissement et la maîtresse pour voir ce qu on peut faire pour elle car si l’école devient une source de souffrance en ce1 je ne veux pas imaginer les prochaines années

  20. cc je m’ appelle Sharonne g une fille( 140 de qi) elle a 9 de moyenne générale s’ intéresse a des trucs qui ne sont pas de son age ,les profs sont inquiêts mais elle dit que les notes son faites pour les idiots qui ne le savent pas . elle dit aussi que pour avoir des bonnes notes il faut être idiots . elle est en 4 iem et je suis inquiête pour son brevet

  21. Bonjour,

    Comme beaucoup de parents, je me retrouve dans ces écrits et surtout je retrouve les comportements de mon fils de 5 ans dans les attitudes de ces différents enfants.
    Mon fils s’ennuie à l’école, n’aime pas ça, il le dit clairement. L’enseignante me dit que mon fils est une énigme pour elle. Il est « pétillant », intelligence rapide surtout à l’oral mais l’écrit bof bof.
    L’enseignante du rased, commence à me dire qu’il a un problème de motricité fine.
    La maîtresse me dit qu’il y a un décalage entre l’oral, son « intelligence » et sa non implication dans tout ce qui touche au manuel.

    Son papa et moi pensons plutôt qu’il n’aime pas donc ne se force pas.

    On nous demande de le faire tester, mais j’ai l’impression qu’on colle une étiquette à mon gosse et qu’elle change en permanence problème de motricité fine, précoce, autre ?) car le corps enseignant ne sait pas quoi en faire.

    Je serais ravie d’échanger avec des parents confrontés à ce problème, ou avec des parents qui ont trouvé des pistes pour aider leur enfant.

  22. Bonjour,
    notre fille de 5 ans (bientôt 6) a un problème de comportement a l’école. Elle défie constamment sa maîtresse, coupe la parole, fait des remarques. Bref, elle essaye de prendre sa place. Notre enfant est turbulente, décroche très facilement et écoute ce qu’elle veux. Elle perturbe beaucoup la classe et la maîtresse a essayé plein de truc, nous, on arrête pas de discuter avec notre fille. Elle est d’accord avec nous mais elle n’arrive pas a se contrôler même en « essayant de toutes ses forces ». De plus elle n’en souffre même pas car « c’est normale, on est puni quand on fait des bétises « .
    Nous avons découvert par hasard il y a un an et demi que notre fille savait lire. L’équipe pédagogique et nous mêmes, étions d’accord de la laisser en moyenne section car nous l’avions jugé pas prête émotionnellement. Autant le côté perturbant était plus ou moins géré avec un peu de discipline avant, cette année ça devient vraiment problématique car plus rien ne marche. Pouvez vous me conseiller, je ne sais plus quoi faire. Merci d’avance.

  23. Je connais que trop bien ce problème, mon fils (9 ans) ne s’intéresse que trop peu à l’école et préfère s’enferme dans sa chambre pour selon lui « avancer sur des trucs », je suis tombé sur des dessins et des écrits, je veux qu’il soit heureux mais je me fais également du souci pour sa réussite scolaire, car ses notes sont médiocres sans être catastrophiques.

  24. bonjour,
    je viens de lire votre témoignage. mon gars est né en octobre 2001 et vient d’être reconnu précoce alors qu’il a fait 2 QI au primaire. les psy scolaires ne sont pas adaptées. les enfants précoces sont souvent en échec scolaire. Mon gars aussi parlait de la mort et j’ai souvent eu peur. Il a eut beaucoup de problèmes à cause de son agressivité et il a été viré de l’école pour le même motif. Si il est agressif c ‘est parce qu’il n’arrive pas à ce faire comprendre par les mots. Il a été suivi avec des psy sans résultats.
    Nous venons de voir Catherine Michel à Quimper 29 et qui consulte en France sud aussi. elle a fait un QI et nous a fourni un super bilan.
    elle nous a conseillé une personne qui a reçu une formation pour les enfants précoces. elle aide l’enfant en méthodologie et comprend le fonctionnement de ces enfants. elle lui explique comment s’organiser, comprendre les autres mais aussi comprendre comment fonctionne son cerveau. l’enfant est bien plus heureux d’aller la voir que d aller voir une psy..
    elle lui apprend à se servir de ses capacités. un conseil pour votre petit garçon, mettez le dans un petit collège. le notre change en 4ème. essayez d’avoir un dossier avec son QI et expliquez votre enfant au principal du collège qui sera plus attentif…encouragez votre enfant, rassurez le . nous ne l’avons pas fait car notre enfant était le vilain canard .
    bon courage
    karine

  25. Bonjour à tous,
    Je suis maman d’un petit garçon de 5 ans détecté précoce en fin de première section (demande faite par mes soins en vu des activités réalisées par rapport à ce qu’il savait faire à la maison). Donc test en main j’ai pris rdv avec le directeur afin de voir pour un passage en grande section à la rentré !!refus catégorique de la direction, soit disant problème de maturité (ils jouent bcp là dessus).
    Donc aujourd’hui il devrait passer chez les grands je propose alors un passage en cp..il compte jusqu’à 1000, compte en plusieurs langues et me lit des phrases.. la maitresse lui a fait passé le test de fin de maternelle pas concluant 33/60… elle me dit que je peux demander le passage anticipé; je vous avoue etre un peu perdue.. merci de votre aide..

  26. Je hurle un peu en lisant cet article, car tout est mis sur le QI.
    Pourtant, de + en + de specialistes mettent en garde sur ce coté tres cadré de l’evaluation d’un enfant HP car il peut carrement nuire a l’enfant. Imaginon que le teste de QI ne s’effectue pas dans de bonnes conditions ( et c’est vite fait croyez moi), il peut etre totalement faussé ou en partie. Resultat: enfant non detecté. Et ce sera une erreur. On va continuer a entrainer l’enfant en pente douce, sans outils competants. La cata assuré.
    Attention donc a l’importance du test du QI, qui rassure, mais qui n’est pas fiable a 100%. Il doit IMPERATIVEMENT reposer a une analyse complete et detaillée du comportement de l’enfant.

  27. vous ignorez apparemment un élément, je l’ai vécu: il m’est arrivé de passer une année à me morfondre abominablement parce que perceptiblement l’instit me rejetait. J’étais plus intelligent que lui, je maitrisais le cours mieux que lui et j’osais quelquefois braver son interdit – car il m’interdisait de répondre – et je devenais cet enfant comme les autres, mais qui « faisait le cours » et que ses copains écoutaient attentivement jusqu’à ce que l’instit parvienne à me faire taire, très rapidement d’ailleurs, en criant juste un peu plus fort. d’autres m’avaient donné un surnom flatteur et me ménageaient des devoirs adaptés, mais la solution reste selon moi le ghetto, l’endroit ou le surdoué rencontre ses semblables dans des mêmes tranches d’age et ne se trouve pas exposé à la jalousie d’autres élèves dont il a déjà ouvert et compris les livres, plus vieux de quatre ans et plus costauds aussi…

  28. Bonjour,
    je suis une EIP, et je viens de finir la terminale. J’ai passé 7 ans dans le même lycée, depuis la 6ème.
    Malgré la présence d’une classe spéciale EIP(en fait plus un regroupement de hauts nombres au test de QI qu’un aménagement des cours) de la 6ème à la 4ème, j’ai vécu le phénomène d’ennui à l’école et je me sentais mal dans ma classe: les EIP ne sont pas tous détectables par des tests de QI, qui sont trop normatifs et subjectifs (par exemple, à la question « A quoi te fait penser le mot « lait »? », il fallait répondre « A une vache. », ce qui n’a rien de vraiment logique:ce n’est pas le seul animal produisant du lait), les autres enfants de ma classe avaient des conversations que je jugeais immatures et inintéressantes, je m’en suis souvent plante à mes parents, à la psychologue qui m’avait détectée précoce, pourtant j’avais déjà sauté deux classes, mais rien à faire, je préférais discuter avec mes professeurs, avec les adultes, malgré un comportement encore enfantin de ma part., mais eux m’excluaient de leurs discussions, me considérant comme une enfant.
    A l’école, je m’ennuie, c’est récurrent et chaque année, on m’a dit « Tu verras, ce sera plus difficile l’an prochain. » Bah, non… Au final, j’ai demandé à mes parents de m’apprendre ce qu’ils pouvaient. Mais ce n’était pas suffisant et je m’ennuyais toujours en cours. Alors j’ai arrêté de travailler, de faire mes exercices et j’ai dessiné. Beaucoup…beaucoup…encore et toujours…tout le temps… J’ai passé ma scolarité à dessiner. Les professeurs n’étaient pas enchantés, certains me l’ont même interdit, pensant que je n’écoutais pas, mais j’écoutais et retenais mieux que les autres. D’ailleurs sans rien faire, j’avais des meilleures notes qu’eux. J’était vue comme une extraterrestre: un coup d’oeil sur un texte et je le retenais s’il m’intéressait, je dessinais mais j’avais toujours compris ce que le professeur disait la première, et après je l’expliquais à mes voisins( j’aurais du être payée pour cette position de prof alternative!), je ne faisais pas mes exercices mais je passais les corriger au tableau (en spé maths par exemple: Moi « Euh…je ne sais pas si je vais pouvoir le corriger…(En fait, je ne l’ai pas fait, mais bon…)… Ah! Si, c’est bon, je sais comment faire! » La professeure »Euh… Tu es sure… »O.O).
    Peu à peu, j’ai trouvé ma place à l’école, même si je m’ennuyais toujours autant. J’ai définitivement arrêté de faire mes exercices, mais j’avais toujours de bons résultats. Ensuite est arrivée mon ennemie mortelle: la rigueur. Je n’ai jamais compris l’intérêt de cette chose. Les autres en avaient besoin pour réussir leurs exercices,mais ça me semblait inutile: quand on n’a qu’une seul théorème correspondant à la situation, pourquoi citer son nom? Pourquoi répéter 30 fois l’énoncé?
    Les professeurs à l’école répétaient toujours tout des milliers de fois(j’exagère sûrement)…inutile…
    Cette année, j’ai eu le pompon: j’avais fini un exercice censé nous prendre 40min en 2min et j’aidais les autres à comprendre les questions. Le professeur m’a dit de faire mon exercice toute seule et de ne pas demander d’aide aux autres! Chaque année, de toute façon, j’avais beau dire aux profs que je m’ennuyais en cours, ils ne faisaient rien et, pire, m’accusaient de ne pas avoir des notes parfaites. Bravo pour le soutien!
    Les profs trouvent aussi que je pose trop de questions auxquelles ils n’ont pas les réponses. Ils ne me répondent jamais, finissent par en plus m’interroger, puis disent que c’est de ma faute puisqu’au bout de 2 mois, j’arrête de lever la main pour rien. Depuis cette année, je n’attends plus que le prof m’interroge pour dire la réponse, puis pour faire un peu le cours à sa place, même s’il n’a pas posé de questions. Mais ils m’ignorent encore! Et reposent la question aux autres qui ne savent même pas répéter ce que j’ai dit!
    Rajoutez à cela le fait que j’avais peur de la mort, que je ne me sentais bien qu’avec ma famille proche car je commençais à trouver les autres adultes puérils, vous avez peut-être déjà un bon aperçu de la situation…ou pas…
    Suite à la lecture des autres commentaires, je vais essayer d’apporter quelques réponses, peut être déjà inutiles ou trop partielles.
    Tout d’abord, un enfant précoce ne doit pas être traité comme un extraterrestre, c’est une personne juste très douée, pas folle, ils sont juste différents. Ne cherchez surtout pas à les faire rentrer dans le moule de la personne normale, ça n’apporterait que de la souffrance. Et comme les autres enfants, ils sont encore fragiles émotionnellement, même plus que les autres, d’où la présence de certaines peurs et questions métaphysiques, psychologiques et autres.
    Ils ont besoin de tout comprendre pour trouver leur place, être rassurés. Et tout comprendre les intéressent énormément, à tel point que ça devient un besoin vital pour leur cerveau: s’ils ne peuvent pas apprendre, découvrir, comprendre assez, ils s’ennuient et de cet ennui découlent de nombreux comportements étranges et dérangeants.
    C’est aussi pour cela que les précoces rencontrent souvent une souffrance à l’école. Ah, l’école, vue comme l’endroit de la connaissance… Mais pour les précoces, c’est une cruelle désillusion: non, ce n’est pas l’endroit où ils apprendront des choses passionnantes…c’est la prison…avec des personnes qui vous hurlent dessus, vous punissent…un monde déstabilisant et plein d’insécurité pour les petits hypersensibles que sont les précoces. Ils ne sont pas considérés comme des humains. Ils dérangent… Ils se sentent donc mal à l’école car ils y subissent une sorte de rejet silencieux. Et les autres étant immatures, ils s’isolent de ces derniers. Reste le lien avec le professeur, les adultes direz vous? Oui, puisque ces enfants se considèrent eux mêms comme des adultes dans des corps d’enfant… Mais non… Les adultes considèrent la plupart du temps ces enfants comme les autres enfants, mais en plus bêtes, à cause de leurs différences. Ces enfants sont donc seuls.
    A l’école arrive l’ennui. Une solution temporaire est de faire sauter des classes à l’enfant, mais cela ne dure pas. A l’école, on répète toujours la même chose. Ces enfants peuvent alors emprunter plusieurs chemins, allant du travail acharné avec trous de mémoire au décrochage et à la phobie scolaire en passant par l’arrêt de travail mais des résultats toujours bons.
    Il faut donc d’urgence trouver de quoi les occuper. Faites les faire le plus d’activités scolaires possibles, tant que ça les intéressent et qu’il sont partants. Discutez avec les professeurs, les enfants eux-mêmes pour savoir ce qui serait le mieux pour eux, par exemple apporter un fichier d’un niveau supérieur en classe pour le faire à la place des autres cours, lire des classiques, dessiner en cours, sauter une ou plusieurs classes…
    Bonne chance à tous, c’est le parcours du combattant. Mais ne vous inquiétez pas, tant qu’on ne s’y sent pas trop mal, on peut survivre à l’école malgré l’ennui (si par contre ça en vient aux larmes, aux tics ou à ce genre de trouble, agissez d’urgence!

  29. Bonjour,

    Je souhaiterais échanger avec Madame Dupond (message du 20 avril 2012) au sujet de ses enfants EIP. Je me trouve dans la même situation pour mon enfant de 11,5 ans sauf que j’ai eu un refus de passage en 4ème alors qu’il a un QI WISC4 à plus de 15O à 8 ans.
    Comment puis je faire?
    Avec tous mes remerciements.

  30. J’ai 12 ans et 146 de QI je suis en 6ème je m’ennuie de plus en plus en classe et je ne veux pas doublée une classe je veux juste que cela aille plus vite.

  31. Fabienne Ringenbach14 avril 2017 at 17 h 43 min

    Bonjour,

    Mon fils de 6 ans vient d’être détecté HQI avec un score un QI >150. Il déteste l’école. Il est actuellement en dernière année de maternelle dans une école Montessori où il reprend goût à l’école. Il passe son temps à faire des calculs, des divisions n’a aucun copain et en souffre. L’entrée en CP se fera en école publique faute de place chez Montessori. Il s’ennuie terriblement. Je m’inquiète. Comment éviter son échec scolaire? Je suis joignable à fabringenbach@hotmail.com. Merci par avance.

  32. Bonjour, je suis maman de 2 zèbres ( la troisième n’est pas encore diagnostique, mais je n’ai pas de doutes) a + de 150 de QI… Je lis, j’apprends et j’ai même repris des études de psycho pour pouvoir les aider au mieux ( je reste leur mère, je le sais), etc… mais ils sont malheureux socialement, exclut de leur groupe, ils sont trop différents… l’ecole ne veut rien entendre, ils disent, malgré le dernier WISV VI, qu’il s’agit de surprotection maternelle et que je dois les laisser « vivre »… je ne sais pas quoi penser et faire de plus… merci pour votre aide…

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