Le terme HPI (haut potentiel intellectuel) est souvent galvaudé, entouré de mythes et d’interprétations erronées. Pourtant, seuls 2,25 % de la population présentent réellement un QI supérieur à 130, seuil défini par l’OMS. Contrairement à certaines croyances populaires, être HPI n’est ni un diagnostic médical ni une garantie de réussite ou de souffrance psychologique. Le test de QI, seul outil reconnu pour identifier un HPI, évalue plusieurs aspects cognitifs (langage, mémoire, logique, etc.) mais reste controversé dans sa portée.
Si le haut potentiel attire aujourd’hui autant l’attention, c’est aussi parce qu’il alimente un marché florissant de tests en ligne, de coachings et de contenus parfois peu fiables. Les signaux soi-disant révélateurs de HPI (hypersensibilité, pensée en arborescence, etc.) ne reposent que rarement sur des bases scientifiques solides. En réalité, seuls 28 % des adultes qui se pensent HPI le sont réellement selon les tests.
Et le haut potentiel émotionnel (HPE) ? Le concept, très populaire, ne repose à ce jour sur aucune base scientifique sérieuse. Il illustre néanmoins une tendance actuelle à chercher dans ces étiquettes une explication à ses difficultés ou à un sentiment de décalage.
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