Aider les surdoués

Prendre en charge les enfants surdoués ? Les aider à surmonter leurs difficultés ?

Immanquablement, le propos prête à sourire. Faut-il vraiment, pense-t-on, s’inquiéter de ces enfants à « haut potentiel intellectuel », quand tant d’autres peinent à acquérir les notions les plus élémentaires ? Pas de quoi, c’est vrai, en faire une maladie. Mais pas de quoi non plus minimiser les obstacles que peut créer cette précocité, notamment en matière de scolarité.

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30 Comments

  1. Bonne nouvelle : enfin disponible de l’aide sérieuse et adaptée. J’apprécie le concept : rattraper le gâchis, et mieux, éviter que ce qui pourrait passer pour une "chance" ne devienne un "handicap". Il faudrait que d’autres structures voient le jour ailleurs en France, Rennes n’est pas forcément à côté de tout le monde…

  2. Je trouve qu’on tombe une fois de plus dans l’amalgame: non, avoir un QI supérieur à 130 n’implique pas obligatoirement qu’on soit anxieux, décalé, avec une structure de pensée différente. Ainsi l’idée que 30% des enfants sont en échec scolaire a été véhiculée par une association et n’est donc absolument pas représentative. La plus large étude qui a été faite par Terman a au contraire montré que les surdoués étaient bien intégrés et réussissaient leurs études.
    Il est vraisemblable que ce profil atypique ne concerne qu’une faible partie des enfants à "haut QI".

  3. Bonjour! Moi j’ai 27 ans et je viens à peine de découvrir ma précocité. Je n’ai pas l’habitude de participer à ce genre de tchat mais ce sujet me tenant particulièrement à coeur, j’aimerais répondre aux commentaires précédents, et donner mon point de vue. Personnellement je n’ai pas eu un parcours scolaire chaotique, au contraire je suis titulaire d’un Bac+5. Mais ce n’est pas pour autant que tout va bien. La précocité est-elle une chance? Oui et non! Et ne faisons pas de généralités, tous les enfants précoces (je préfère ce terme à surdoués) ne sont pas en échec scolaire, mais tous ne sont en réussite scolaire! A mon avis, il y a un aspect de la précocité qui est négligé, et pas des moindres car il fait la précocité : c’est l’hypersensibilité, l’émotionnel surdéveloppé. Et c’est probablement là que ce joue les différences de parcours scolaire. La façon dont l’enfant se laisse ou non submerger par sa précocité émotionnelle! Dans mon cas, je n’ai jamais renoncé scolairement, je devais réussir! Mais j’ai toujours ressenti un mal-être plus ou moins important, et j’ai vécu les moments de ma vie en dent de scie (euphorie, angoisse), je me croyais instable… et bien non je fais preuve d’empathie, c’est pas la même chose, vous croyez pas?! Je viens de commencer à me documenter (Arielle Adda, Jeanne Siaud-Facchin) sur l’enfant précoce, parfois je me reconnais et parfois non… Je conclurai donc ce long commentaire par ceci: n’oublie on pas que tout être humain est unique, singulier, et que le précoce doit rajouter une particularité supplémentaire. Nous ne sommes pas plus doués que la moyenne, nous sommes différents!!!! Pour moi la précocité est devenue une chance, je ne suis plus le vilain petit canard!

  4. C’est la première fois que j’interviens sur un forum, pour apporter mon témoignage et réagir aux propos de Nathalie. Et puisqu’il faut donner un chiffre.. notre fils a un QI >130 si je devais le rebaptiser il s’appelerait "souffrance". Ses rapports avec les professeurs avec ses camarades, ses notes son écriture sont un véritable problème ,et je ne vous parle pas de ce que cela génére à la maison. Nous découvrons sa précocité comme un véritable handicap. Nous cherchons des choses pratiques à mettre en oeuvre pour un enfant dont le mode de fonctionnement, dont les centres d’intérêt… sont DIFFERENTS. Il me semble que beaucoup de parents et de jeunes adultes cherchent à se rassurer à travers tous les forums de discussions sur la précocité. Alors vous avez dit atipique!…

  5. valérie,
    je suis dans la même situation avec mon fils de 9 ans et je cherche sans répi des moyens de l’aider. Malheureusement, à l’école, même si son instit connait sa situation, elle cherche à le faire entrer dans le moule et avec ce type d’enfants, c’est impossible. Manger, écrire, dormir, se conformer aux règles tout ça est très très difficile … courrage !

  6. empathie souffrance echec scolaire voila ezchiel 15 ans recherché par tous ses copains plein d’ideal genereux’mais qui ne parvient pas malgré sa précocite àobtenir des resultats scolaires;il est en l.e.p s’ennuie souffre et cherche si par hasard plombier ou carrossier serait sa vocation "honorable"selon d.d.v. il reve decreer des jeux video etant doué en informatique sa seule véritable thérapie à dire vrai. mais comment faire sans brevet?sans bac?comment arreter le chemin du désespoir??

  7. Bonjour, je ne souhaite blesser personne, mais atypique n’est pas un mot négatif et dire qu’être précoce c’est un handicap, me fait bondir!!!!!! Désolée Valérie, mais je ne suis pas d’accord, connais-tu des handicapés? Moi oui, et je ne m’identifie pas du tout. On est différent, oui, et quelle chance !!!! Alors c’est vrai gérer un enfant précoce c’est compliqué, et surtout compliqué pour l’enfant lui même car il sent la détresse de ces parents et de ces professeurs. Mais aller contre sa vraie nature et vouloir le faire rentrer dans un moule c’est à mon sens la plus grossière des erreurs. C’est comme vouloir faire pousser un cactus en Laponie, il meurt!!!! Les professeurs n’ont plus l’apanage du savoir au contraire ce sont des individus (y’a toujours des exceptions) eux même formatés, effrayés par la différence car incapable de la comprendre! Certes, je n’ai pas eu de problèmes à l’école, mais ma vie a été et reste encore compliquée aujourd’hui à 27 ans, car je n’ai pas eu la chance d’être reconnue précoce petite, heureusement j’ai eu des parents aimants compréhensifs. Moi, je ne vois qu’un psychologue clinicien pour aider vos enfants, qui ont la grande chance d’avoir des parents conscients de leur différence. N’en faites pas de futurs adultes en souffrance car ils n’auront pas compris que leur différence est leur plus grand atout. Oui, tout dans notre société tend vers l’uniformisation vers le politiquement correct, moi ce sont des notions qui me font vomir! Je suis différente, c’est dur mais rien n’est facile dans la vie, et surtout j’en suis très fière!!!!!!
    Ps: pardonnez ma virulence!

  8. Tant mieux pour vous nathalie si vous n’avez jamais été confronté à la souffrance d’un enfant précoce car maman d’une fille de 11 ans tout comme valérie ou marie on nage à contre courant tous les jours dans cette société qui n’est pas capable d’offrir un bien être à nos enfants précoces qui souffrent de cette inadaptation imposée par le système actuel

  9. Justement, parmi vous qui avez des enfants précoces, sont-il nombreux à être dans le système "classique" ? Je commence à recherche des établissements spécialisés pour ce type d’enfants parce que là, en CM1 on va droit dans le mur.

  10. Justement, parmi vous qui avez des enfants précoces, sont-il nombreux à être dans le système "classique" ? Je commence à recherche des établissements spécialisés pour ce type d’enfants parce que là, en CM1 on va droit dans le mur.

  11. Mon fils est très doué, autant que sensible parfois. Essentiellement à l’école…comme moi, à son âge. Je m’en suis bien sorti scolairement et marié etc… Mais je pense que par l’image que je lui transmets ou le dialogue, je pourrais l’aider. Mais je ne sais pas comment, s’il ya des choses que je pense bien faire: il y en beaucoup (ouf!) il y en a bien d’autre pour lesquelles je vous demandrais conseil.
    Merci d’avance

  12. Pour répondre à marie, j’ai testé un établissement qui intégré les enfants précoces : le problème est le même que dans le public : dans une classe ou l’on retrouve deux voire trois EIP, ces derniers sont vite mis au rang des autres élèves et au bout de quelques mois on les retrouve avec les mêmes difficultés. Seul point positif : une meilleure considération de leur "handicap scolaire". Quant au système public que j’ai testé cette année : à la fin du 1er trimestre on me conseille de déscolariser ma fille, motif : phobie scolaire due à son avance intellectuelle. Génial non ? On ne peut qu’être révoltée contre l’EN !! Et pour tous les parents qui doutent, comme Vincent, pas vraiment de conseils on est quand même mieux armé parce qu’on est pas dans l’ignorance : on a pour la plupart d’entre nous le même vécu que nos enfants ce qui nous permet de mieux les prendre en charge (avec toujours des doutes mais qui nous poussent aussi à être très vigilents et tant mieux pour nos enfants)

  13. pensez vous que la précocité se transmet ? ou est ce l’éducation que l’on donne ou que l’on a reçue

  14. pensez vous que la précocité se transmet ? ou est ce l’éducation que l’on donne ou que l’on a reçue

  15. bonn question à laquelle jamais personne n’a su répondre clairement … moi j’ai découvert fortuitement que je devais être précoce en même temps que ma fille .. est-ce à dire que c’est génétique ou simplement un mode éducatif qui stiumulerait nos enfants .. je retiens plus volontiers la première réponse sachant que dans la fillière génétique il faut rechercher dans la famille entière … de générations en générations bien qu’il y a une centaine d’années ce terme n’existait pas.. on attend des avis !!!

  16. En effet bonne question, moi aussi je pense que c’est du côté de la génétique qu’il faut regarder. Puisque il semble que le cerveau des précoces (en terme de taille ou d’espace occupé, comme vous voudrez) soit plus grand. La partie du cerveau dédiée à l’intelligence est plus développée de même que le cerveau émotionnel (ce qui explique l’hypersensibilité). Si dans un fratrie y’a un précoce, y’a de fortes chances pour qu’il y en ait d’autres, ça ne veut pas dire non plus que tout le monde l’est. Le choix de la précocité d’un individu reste de l’ordre du mystère de la Nature. Ensuite, on peut avoir un QI supérieur à la moyenne (comme 125), et ne pas être précoce, c’est en effet le travail, l’environnement éducatif… qui y participe et c’est tout aussi méritant, voire plus encore!

  17. J’aimerais maintenant répondre à Vincent même si je n’ai pas d’enfant précoce. En fait c’est moi "l’enfant précoce". Et mes réponses, je les trouve dans les livres dédiés à la précocité (Adda, Siaud-Facchin, Terrasiser) et auprès d’une psychologue clinicienne (elle sait de quoi elle parle ses deux enfants sont précoces). Je sais que cette deuxième solution ne plaît pas à tout le monde, ce n’est pas évident de consulter un psy, et pourtant je peux t’assurer que ça aide beaucoup, et encore plus les enfants, car ils n’ont aucun a priori sur les psy. Ensuite, faut pas aller voir n’importe qui. Si un psychologue clinicien possède le dispositif pour tester les enfants et même les adultes (c’est plus rares mais ça existe) y’a de fortes chances qu’ils puissent répondre en tant que praticien à tous tes questions…

  18. Mon fils de 5 ans vient d’être "étiquetté" enfant précoce. J’emploie de mot parce qu’avoir un enfant différent quelque soit cette différence c’est difficile pour l’enfant et pour les parents. Ma fille présente une autre forme de différence puisqu’à 10 ans c’est une sportive de haut niveau : et le résultat par rapport à la société en générale est le même au bout d’un moment ces enfant sont soit rejettés (pour les problèmes de peur ou de jalousie), soit montrer comme des animaux de foire. Mon petit garçon était très mal dans sa peau en maternelle, il a pu passer en CP alors qu’il vient juste d’avoir 5 ans, au début tout allé bien mais au bout de 4 semaines il s’ennuie déjà parce qu’il sait déjà lire et les math n’en parlons même pas. J’ai l’impression d’aller droit dans le mur. Alors oui tout le monde dire il vaut mieux un surdoué qu’un enfant intellectuellement retardé mais c’est loin d’être un rêve. La psychologue qui a testé mon fils m’a d’ailleurs souhaité beaucoup de courage et précisé que je pouvais l’appeler quand je voulais parce que ça serait difficile. C’est donc je pense, une chose pas facile à vivre et si ça se passe bien je pense que malheureusement c’est une exception.

  19. escusez moi pour les nombreuses fautes d’orthographe mais je suis très émue et la petite grille ne prête pas à la relecture

  20. hé oui un enfant précoce quand il a des troubles associés (angoisse, dévalorisation ) c’est très difficile , ma fille ne montre surtout pas sa surdouance , elle déploie une énergie à être comme tout le monde , alors nous les parents nous culpabilisons encouragés dans ce sens par les inst qui ne veulent pas comprendre les caractéristiques de ces enfants. alors cela devient une lutte d’adultes et au milieu les enfants sont perdus. un inst m’a dit "elle n’est pas encore en échec scolaire" un autre "peut réussir en cycle 3" ils attendent l’échec rien que pour pouvoir dire "la mère est folle vous voyez bien sa fille est en échec"

    analaparano

  21. Mon fils a 10 ans, est scolarisé en 6ème ds 1 école privée. Il est rentré dès l’âge de 5 ans au CP. Il lisait parfaitement à l’âge de 4 ans. Je ne l’ai jamais poussé. En primaire ça n’a ps tjrs été facile, problème de relationnel, il n’est pas sportif et les activités artistiques c’est pas son truc. Or au collège cela lui occasionne des soucis même dessiner un sapin de nöel c’est difficile. Mais je le soutiens bcp, on communique et il a compris que le cursus scolaire n’était ps le plus important. Ce qui compte c’est qu »il soit bien dans sa peau et équilibré. Aujourd’hui il a bcp de copains, est toujours timide mais va plus vers les autres. Il sait que chaque individu est différent et unique et doit s’accepter soi-même. Ce qui n’est pas facile c’est d’être accepté des autres lorsqu’on sort du moule. Il faut surtout les soutenir et leur transmettre la confiance en eux-même ce qui est déterminant pour leur vie d’enfant et leur future vie d’adulte.

  22. Bonjour;
    Mon enfant de 10 ans est précoce. il a sauté la classe de CE1, et aujourd’hui je me pose des questions sur le fait de lui faire sauter la 6ième. Il va trop vite, commence à s’ennuyer et pertube le déroulement de la classe. J’habite dans le 77 et je cherche des conseils: est il réellement précoce? si oui que devons nous faire? qui peut nous aider à trouver des réponses et à l’aider? La solution d’un établissement spécialisé est il le seul moyen. Si vous pouvez nous aider…..
    d’avance merci

  23. je trouve ça génial que des "surdoués"(je déteste ce mot) ne trouve aucunes ou peu de bûches sur leur chemin mais ce n’est pas mon cas.J’ai été suivi en psychotérapie parce qu’arrivée en 6ème il m’était insupportable d’être encore rejetée.Un an passé on a arrêté puis j’ai recommencée à aller mal à peu près un an plus tard en rajoutant des problèmes physiques à répétition tout ça pour retomber sur une psychologue qui a absoluement voulu me faire passer le test par quelqu’un d’autre mais qui a été tellement froid et en fait je n’avais pas envie de savoir on me le disait déjà que j’étais "des leurs" alors pourquoi?j’ai passé le test sans plus ni moins sans me casser la tête et je suis arrivée quand même à un résultat de 125 et des poussières (je ne sais plus précisément peut être 127, 128, aucune idée) et ça n’a rien arrangé du tout je suis passée en 3ème sans problème pourtant en prenant compte les quelques absences du dernier trimestre je commençais à être malade. Ma 3ème a été du gruyère:allé en cours, pas y aller, se décider, c’était horrible.J’ai donc voulu m’orientée vers une seconde spécifique pour y trouver mon compte et moins proche de chez moi.Résultat:je m’enfonçais, c’était une dépression.Début de 2005 à l’hôpital, quoi de plus beau??j’étais une morte vivante et j’en faisais baver à mon entourage, peut être comme ce que j’avais refoulé et qui sortait d’une cocotte minute?mais maintenant ça va bien,entre temps je me suis trouvé un groupe d’ami entre 14 et 18, on fait des fêtes ensemble on s’entraide…c’est génial enfin des gens avec qui je m’amuse.Vu que je ne supportais plus ce système dans lequel on est condissionné j’ai fait une fuite vers le lycée professionnel, là j’y réussi, même très bien mais je re-rencontre des difficultés avec mes camarades de classes, ça me fait encore bcp souffrir, je suis encore une fois la Mme je sais tout, c’est usant mais je ne veux rien leur dire.Aujourd’hui je sais que c’est ça qui m’a fait tant souffrir et ça continu, moins mais toujours.J’attends avec impatience la liberté du monde adulte actif.

  24. E ton histoire st un peu dure à lire … tu sembles faire partie des enfants détectés précoces et dont personne ne s’est occupée… tes souffrances t’ont amenées bien loin puisque tu sembles avoir eu recours à une hospitalisation et j image en psychiatrie de l’adolescent… ma fille de 11 ans souffre elle aussi de son inadaptation au systeme scolaire et ces relations amicales sont très limitées … je frémis a l’idée qu’elle souffre autant que toi et je crois que je ne lui imposerais pas longtemps un système scolaire tel qu’on nous le présente aujourd’hui… merci pour ton émoignage qui nous permettra peut être d’être encore plus vigilent sur la souffrance des eip

  25. Enfin,nous nous décidons mon mari et moi même à laisser un message à notre tour sur ce site !
    Un message de détresse, un message d’espoir, un message de désespoir …
    Notre histoire , avec notre fille qui a aujourd’hui 7 an 1/2, a commencée a être différente ,15 jours après sa naissance: pleurs permanents, régurgitations et vomissements bi-quotidiens.
    Dès 3 mois, prise de conscience et peur du vide (même 2 ou3 mètres)
    Hypotonicité , acquisitions très tardive de la marche (21 mois), ainsi qu’un retard général dans la motricité fine et globale.
    A deux ans perte de la presque totalité de ses cheveux sans aucune explication médicale.
    Aucun plaisir à manger jusqu’à l’age de 3ans 1/2 environ, d’où une corpulence menue à l’époque.
    Par contre un grand intérêt pour les livres dès l’age de 1 an une élocution hors du commun dès 2 ans 1/2, lecture acquise (avec stimulation) à l’age de 5 ans.
    Habitant à l’étranger c’est dans sa première rentrée scolaire (en G.S de maternelle) que les premières difficultés scolaires ont commmencées : pleurs tous les matins pour partir à l’école (maux de ventre, etc..).
    Peu de contacts avec les autres élèves, à la recherche de contacts et de dialogues avec des adultes.
    Après 6 mois de galère, un psychologue nous conseille de lui faire passer un test de Q.I.
    Résultat n° 1 à l’étranger : Hors norme ( 9 ans 1/2 d’age mental pour 5 ans 1/2 réel).
    Notre doute et notre désespoir nous ont amenés à consulter un 2° psy spécialiste des EIP en France.
    Résultat n°2 : Test effectué après 10 heures de voyage (avion+voiture) QI=124, votre enfant n’est pas précoce !
    Depuis 2 années sont passées…
    Ses résultats scolaires sont trés bons( 9,1/10 de moyenne au 1° trim de CE1), malgré un comportement inadapté et particulièrement pénible à vivre pour l’entourage.
    A l’école : Manque de concentration, rêveries, oublis, manque d’application, très très mauvaise gestion de ses affaires, désordonnée , manque de confiance en elle.
    A la maison : et c’est là le pire !
    Immaturité affective, hypersensibilité,veut accaparer l’attention en permanance, en particulier par la parole, semble être dans son monde, un grand manque d’autonomie et d’indépendance (s’habille seule difficilement, ne prend pas soin de son corps….), pas de pudeur.
    Etant donc restée sur le 2° diagnostic de non-précocité, et pourtant forcée de voir les similitudes de difficultés que nous rencontrons, avec les parents d’enfants EIP, Nous ne savons plus vers qui appeler à l’aide.
    Hélas le quotidien est de plus en plus rempli de reproches rabaissants ( " tu n’es pas capable de ", "idiote"…etc)
    D’où souffrances et culpabilité.
    Loin de nos familles et souvent incompris, ce message est un réel appel à l’aide.

    P.S : Avons deux autres enfants 5 et 4ans pour qui tout se passe bien.

  26. refaite faire les tests, il peut y avoir des erreurs ,c’est ce qui nous est arrivée.au moins vous serai rassurée

  27. Je saurais aussi témoigner des ressentis d’un enfant précoce, l’ayant été moi-même.
    Diagnostiqué à 9 ans, Qi supérieur à 145.
    L’école et lycée sont dans ces situations, souvent objet d’émotions au sens négatif du terme.
    J’étais mentalement absent
    durant les cours et les récrés, et je récupérais toutes mes aises une fois rentré à la maison.
    J’ai donc suivi un enseignement classique, mes notes ont commencé à chuter après la 6ème.
    A la maison alors, bcp de pression au quotidien, peu de droit à l’erreur, et bcp de surprotection aussi.
    Cumul de stress qui ont fait que j’ai quelque part, encore plus décroché.
    Passé la terminale, chaque filière d’étude que j’entreprenais, je les ai toutes interrompues.
    Relationnellement parlant, pas terrible non plus.
    A aujourd’hui 27 ans, je possède toute ma lucidité, mais je mets aussi temps à me défaire de mes anciennes angoisses, ainsi qu’à m’insérer sur le marché du travail.
    Je garde un fond d’espoir quelque part, comme on dit ça fait vivre, mais la situation est parfois fatigante, je ne m’en cache surtout pas.
    Le message de Steph. (22 janvier) est très touchant, je lui souhaite courage ainsi qu’à sa fille.

  28. Bonjour à toutes et à tous.
    Je découvre votre site aujourd’hui et me permet d’apporter mon témoignage.
    Notre fils Florian agé de 9 ans a été décelé précoce à l’age de 6 ans (bien que nous nous soyons apercus dès sa prime enfance qu’il était "différent " des autres enfants) avec un QI de 149 .
    Suivi par un spy depuis l’age de 4 ans et sans résultat notable, le médecin nous a orienté en mars dernier vers l’hopital Debré à Paris. Conclusion, notre enfant serait précoce ET Hyperactif ! les "symptomes" sont similaires à la précocité : agitation à l’école, manque de concentration, etc … nous l’avons même passé sous traitement, la fameuse RITHALIN qui a déclenché chez lui des tics nerveux inquiétants au point que le médecin lui même à stoppé le médicament 4 semaines plus tard.
    Bref ! Notre fils est rejeté par le système actuel de l’éducation nationale. J’ai proposé de le faire passer à l’essai durant qq semaines dans la classe supérieure. Il adore relever les challenges. Se sentant en retard par rapport au reste de la classe, sa motivation à les rattraper ferait des merveilles, j’en suis convaincue. Mais opposition catégorique de l’école et acharnement pour lui faire suivre un traitement médicamenteux.
    Je suis certaine que mon enfant peut accéder à un niveau scolaire supérieur, existe-il qq part, une ciculaire, un texte, qq chose je ne sais pas, qui m’autoriserais à imposer ce passage en classe supérieure devant le refus de l’établissement.J’assiste impuissante à la chute de mon fils, ses notes sont de plus en plus mauvaises, il s’intériorise, n’a presque plus de petits copains, etc …
    Merci de m’apporter votre expérience et vos commentaires.

  29. Bonjour,
    je découvre ce site aujourd’hui, en recherche d’informations pour aider mon fils.
    Corentin a 15 ans, est en première S. Détécté précoce en 5ème, il est comme beaucoup doué sur le théorique, trés maladroit sur le concret, isolé dans sa relation aux autres. Il a été suivi pendant 2 ans par une pédopsychiatre, nous ne pouvions plus répondre à son mal être. Passé directement en 3ème pour quitter au plus vite un collège ou il était le souffre douleur. Il a réussi la seconde, et dans ses rapports aux autres. Et depuis la rentrée, il s’effondre tant scolairement que socialement, renouant avec ses problèmes existentiels ; s’y rajoute de l’échec scolaire, plus sur les méthodes que sur les connaissances. Son point d’appui était cette réussite ; il n’ a donc plus de repère aujourd’hui, est en plein désarroi, et exprime des idées mortifères, rentre dans une culture de l’échec et de victime, se renferme, nous échappe…vers quoi?
    Merci de m’apporter votre expérience et vos commentaires.

  30. Voilà je suis surdoué et ultra triste. J’ai su marcher à 8 mois, écrire à 3 ans et j’ai toujours fait des exploits sur le plan intellectuel (invention révolutionnaire) et physique. J’ai même écri 3 livres que j’ai bruler. Tout m’a bien réussi: les filles etc…. Mais je suis ultra triste. La réflexion rend très triste. J’ai lu Freud Lacan je suis remonté a des histoires antiques pour m’aider et au final j’ai toujours la même vision. J’ai même ressenti le même sentiment chez eux. Je me sens très seul. J’ai fumer beaucoup de joints et bu beaucoup d’alcool pour devenir con mais ca a pas marché. Lorsque je suis stone ou saoul je suis comme tout le monde. J’envie les gens et les gens m’envient. Un truc de fou. L’absolu est le néant et le néant est l’absolu. Ca sert à rien de dire ca mais bon… vu que tout le monde me voit comme quelqu’un de trop fort etc… j’ai personne à qui le dire. Globalement être "surdoué" c’est un handicap et pas le contraire. (message d’un pov type bourré qui a préfèré rester tout seul qu’être dans le monde ce soir)

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