L’enfant précoce et la scolarité

Identification et solutions. Dossier réalisé par Christelle Mars, professeur des écoles.

Les enfants doués ne réussissent pas tous à l’école. Beaucoup échouent, beaucoup s’éteignent. Beaucoup trop. Ils sont différents des autres, et l’école n’aime pas les différences.

On parle d’Enfant Intellectuellement Précoce ou EIP, d’enfant doué ou surdoué, parfois hautement surdoué, HQI ou enfant à haut potentiel. Suivant les sources, on trouve les mots : précocité intellectuelle, douance (pour les canadiens), surdouement.

Personnellement, la définition qui me convient le mieux est : Enfant à QI Elevé. Mais j’utilise généralement les termes « précoce » et « EIP » , ce sont ceux que j’ai rencontré le plus souvent dans mes recherches de d’informations.

C’est le calcul du QI (quotient intellectuel) qui permet de faire la différence entre l’enfant précoce et l’enfant non-précoce.

On considère que la précocité d’un enfant le rend véritablement différent des autres à partir d’un niveau de QI de 125, ce qui correspond approximativement à 5 % de la population. Il faut en déduire que les problèmes liés à cette précocité touchent beaucoup d’enfants (1 à 2 par classe en moyenne) et ne sont nullement exceptionnels.

Les QI>132 représente environ 2% de la population, c’est à dire 1 enfant sur 50.

On parle de haut QI (HQI) à partir de 145. C’est beaucoup plus rare, mais 0,1% des enfants sont quand même dans ce cas. Certaines personnes n’acceptent de parler d’enfants surdoués qu’à partir de ce seuil.

Les enfants précoces existent dans tous les milieux sociaux. Il y en a dans toutes les écoles, y compris dans les écoles de niveau faible ou classées ZEP. Intelligents mais en échec scolaire : pourquoi ? On sait que beaucoup d’enfants précoces sont en échec scolaire. Je n’ai pas pu trouver de chiffres précis à ce sujet, mais c’est une certitude pour les spécialistes du surdouement. On parle d’1/3 en échec, 1/3 avec une réussite moyenne et 1/3 avec une réussite à la hauteur du potentiel.

Plusieurs cas de figure pour expliquer l’échec :

  • l’enfant n’est pas détecté, il s’ennuie en classe, il rêve ou il s’agite, il décroche…
  • l’enfant est détecté mais l’école ne lui offre pas ce dont il a besoin pour s’adapter
  • détecté ou pas, d’autres facteurs peuvent intervenir : dyslexie ou autres troubles d’origine sensorielle, hyperactivité ( réelle, non liée à l’ennui ), troubles affectifs…

Détecter les enfants précoces et aménager leur scolarité devrait faire partie de notre travail d’enseignants. S’informer est la première étape.

Malheureusement, ce sujet fait rarement partie de la formation dispensée dans les IUFM. Il provoque souvent des réactions épidermiques du style :

  • « les surdoués ? C’est une mode, un fantasme des parents ou des médias »
  • « peut-être que ça existe, mais je n’en ai jamais eu dans ma classe »
  • « s’il est intelligent, il s’en sortira toujours »
  • « on a déjà assez de problèmes avec les enfants en difficulté »

Les enfants doués ont souvent besoin d’aide pour réussir à l’école. Il faut tenir compte de leur particularité, sans oublier par ailleurs que ce sont des enfants ( presque ) comme les autres. Ils n’ont pas une grosse tête ou des antennes, ils ne sont pas infaillibles : on ne les repère pas facilement.

Un QI élevé reflètent une intelligence particulière, un mode de fonctionnement différent, des besoins particuliers.

« Ses ailes de géant l »empêchent de marcher » Beaudelaire.

Détection

Les tests

Seul un test de QI effectué par un psychologue compétent permet de trancher. Les résultats scolaires et le comportement en classe ne sont que des indicateurs, pas toujours fiables.

Qu’est-ce que le QI ? Le QI est le résultat obtenu lors du passage de tests psychométriques chez un psychologue. Il mesure le niveau de performance atteint par l’enfant (ou l’adulte) testé par rapport à celui obtenu par l’ensemble d’une population au même test. Il permet donc de situer les personnes de part et d’autre d’une moyenne. La population se répartit de manière à peu près égale des deux côtés de cette moyenne (située à 100), selon une courbe en cloche. Cela veut dire que plus on va vers les extrêmes, moins la population est importante.

Les échelles de Wechsler sont actuellement les plus connues et les plus utilisées, à cause de leur éventail de mesure et de leur fiabilité. Elles se composent de trois tests :

  • le WPPSI-R (Wechsler Primary Period Scale for Children) de 3 à 6 ans.
  • le WISC III (Wechsler Intelligency Scale for Children) de 6 à 17 ans.
  • le WAIS-R (Wechsler Adult Intelligency Scale) pour les adultes.

Les questionnaires d’identification

On peut trouver sur Internet différents tableaux ou questionnaires permettant de faciliter l’identification des EIP. J’ai choisi celui-là qui me semble utile pour les enseignants qui confondent souvent enfant scolaire et enfant précoce… sachant que certains enfants précoces peuvent aussi être très scolaires !

Tableau comparatif

Enfant Scolaire Enfant Précoce
Connaît les réponses pose les questions
Est intéressé est très curieux
Est attentif s’implique mentalement,
physiquement
A de bonnes idées a des idées folles
Travaille dur batifole mais a de bons tests
Répond aux questions discute les détails, élabore
Fait partie du groupe de tête est en avance du groupe
Ecoute avec intérêt fait montre d’opinions affirmées
Apprend facilement sait déjà
6/8 répétitions pour maîtriser 1 / 2 répétitions suffisent
Comprend les idées conçoit des abstractions
Aime ses pairs préfère les adultes
Comprend le sens tire des conclusions
Termine ses devoirs prend l’initiative de projets
Est réceptif est intense
Copie convenablement crée du nouveau
Aime l’école aime apprendre
Absorbe l’information manipule l’information
Est technique est inventeur
Mémorise bien devine vite
Apprécie les présentations
séquentielles directes
se complaît dans la complexité
Est vif, éveillé (e) est un observateur astucieux
Est heureux d’apprendre est hautement critique de lui-même

Il faut savoir que bien qu’un enfant précoce puisse être différent dans un domaine particulier au point qu’habituellement seul un adulte soit capable d’un tel degré d’excellence, ce même enfant peut ne faire montre dans d’autres domaines que de résultats légèrement au-dessus de la moyenne ou même simplement moyens. Tableau publié par Janice Szabos dans le magazine américain Challenge Magazine

Un enfant peut avoir un QI élevé et ne pas correspondre à ce tableau, bien entendu. Le désir de s’intégrer, de ne pas avoir d’ennui, la peur d’être rejeté poussent beaucoup d’enfants à étouffer ou dissimuler leurs capacités.

A consulter aussi : le questionnaire d’identification de Jean-Charles Terrassier sur le site ANPEIP Intégrer un enfant doué dans une classe ordinaire

L’enfant a été testé : aucun doute, il est précoce. Parents et enseignants voient d’un autre œil son comportement. Quelques lectures permettent de Loft mieux comprendre cet enfant : Jean-Charles Terrassier, Jeanne Siaud-Fachin et Ariel Adda sont les auteurs incontournables

Les sauts de classe

Le résultat du test est important, on peut décider d’un ou plusieurs sauts de classe en fonction du QI. Dans le cas où un deuxième ou troisième saut sont envisagés, le psychologue peut calculer le Qi compensé : le QI est calculé avec le barème de l’âge moyen de la classe visée, et non pas l’âge réel de l’enfant.

Les psychologues spécialistes de la précocité recommandent généralement de ne pas dépasser 2 années de maternelle.

L’enrichissement par les activités extrascolaires est une bonne solution pour éviter l’ennui chez un enfant quand un deuxième ou un troisième saut serait souhaitable mais rendu impossible par les circonstances.

La maturité affective de l’enfant correspond généralement à son âge, il va donc se trouver en décalage avec les autres s’il saute plusieurs classes. Mais s’il reste dans sa classe d’âge, c’est son développement intellectuel qui va souffrir. Un unique saut de classe est assez facile à gérer. La décision à prendre est plus difficile pour les autres sauts.

Selon Ariel Adda, le risque de manque de bases ( que l’enfant aurait du apprendre dans sa classe d’origine ) ne se pose pas : il suffira de les lui apprendre une fois pour qu’il les retienne. Pour la première fois de sa vie, l’enfant ne s’ennuie plus. Contrairement à l’enfant non-précoce mais poussé par ses parents, la difficulté va aider l’enfant précoce à s’épanouir.

En cas de doute sur l’utilité ou l’urgence du saut, et si l’équipe enseignante est informée et « bienveillante », une équipe éducative peut permettre de rassembler les parents, les enseignants, le psychologue scolaire – en lien avec un psychologue privé si l’enfant est suivi, le médecin scolaire, parfois aussi l’inspecteur de circonscription.

Pour un saut de classe réussi

Il faut expliquer à l’enfant pourquoi on accélère sa scolarité, il faut réussir à trouver des mots pour lui faire comprendre en quoi il est différent des autres… sans lui donner la « grosse tête ». Il est nécessaire aussi de donner quelques explications aux autres enfants : ceux de sa classe d’âge, qu’il quitte, ceux de sa nouvelle classe.

Le graphisme et plus tard l’écriture sont très souvent problématiques, particulièrement chez les garçons. Il est utile d’adapter la quantité des écrits proposés et de ne pas sanctionner les réponses justes à cause de l’écriture et de la présentation. On ne peut pas non plus tout accepter, mais il faut donner à l’enfant le temps d’apprendre à rédiger proprement, justifier ses résultats, ranger sa trousse et son bureau.

Quelques recommandations pour une pédagogie différenciée adaptée aux enfants précoces :

  • mettre à disposition une large gamme de matériel
  • organiser des centres d’activités pour les projets personnels des enfants
  • offrir des activités attractives pour les enfants qui ont finit plus rapidement leur travail
  • incorporer la pensée créative dans la production d’écrits, la résolution de problèmes, l’art plastique…
  • évaluer individuellement et donner des moyens d’auto-évaluation

La PMEV est une pédagogie qui permet de gérer une classe très hétérogène. Les différences de niveaux deviennent un enrichissement et non plus un frein à la progression de chacun.

 

232 Comments

  1. Bonjour à tous, c’est la première fois que je viens sur ce site. J’aimerai trouver de l’aide, j’ai un enfant âgé de 6ans et demi, qui rencontre beaucoup de difficulté, c’est à dire à la rentrée, il savait déjà lire et poser des additions, et connait les nombres et plein d’autres choses, j’ai demandé à sa maîtresse ce qu’on pouvait faire pour qu’il ne perd pas la motivation qu’il avait en début d’année, et surtout qu’il avance. Elle m’a répondu qu’il fallait qu’il reste au CP , le fait qu’il sache lire il va tirer ses camarades pour qu’en décembre tous le monde soit au même niveau. Maintenant c’est la décadence, il n’écoute plus les consignes que donne la maîtresse, du coup il fait les exercices qu’il ne faut pas faire et oublie de faire ce qu’il faut faire. Il n’est pas attentif, il n’a aucun ami, il s’ennuie tout seul j’ai l’impression que personne ne cherche à le comprender mê me pas l’enseignante. je suis dégouté de cette école. Que dois-je faire ? merci pour votre aide.

  2. bonjour,
    je suis nouvelle sur le forum. je m’intéresse depuis 3 jours au sujet des EIP. j’ai envie de faire passer le test à mon fils 101/2 en CM2 enfant unique. il ‘a jamais sauté de classes, a toujours bien travaillé. ceux qui le côtoient le reconnaissent comme plus intelligent, vif et rapide que ses copains. son comportement est meneur et aime ses copains. il fait du piano et de l’escrime depuis la maternelle. on a envie de le tester pour mieux le comprendre et mieux l’orienter pour la 6è ou peut-être lui faire sauter de classe maintenant,est-ce possible au milieu d’année et pour sauter en 6è.
    merci beaucoup

  3. bonjour, le loup est dans la bergerie. Eh oui, je suis prof (prof des écoles si vous préférez).L’éducation nationale en prend plein la tête, mais pour une bonne part vous avez raison. Etre enseignant ne veut pas forcément dire avoir du bon sens, de l’intéret pour son prochain. A savoir que la différence perturbe, remet en cause et ce quelque soit la différence, car l’opposition que vous rencontrez de la part de certains membres de cette institution, les parents d’enfants handicapés les rencontre aussi! de toute façon aucun enfant n’évolue au même rythme, toute classe est hétérogène, c’est pour cela que dans la mesure du possible de nombreux enseignants font de la pédagogie différenciée, évidemment cela demande une certaine organisation, voir du travail supplémentaire… Il faut savoir que les IUFM offrent peu de temps ou pas du tout de formation sur ces sujets: enfant précoce, dépistage de la dyslexsie, dysphasie…enfant hyperactif, comment intégrer un enfant handicapé ou tout bonnement comment gérer une classe!!! on apprend sur le terrain avec notre bonne volonté. Mais les choses bougent, grâce aux enseignants qui demandent et a des associations comme l’AFEP qui offre des formations et vient faire des conférences en IUFM.
    Si un enseignant ne veut pas essayer de s’adapter à votre enfant (car c’est déstabilisant et on ne sait pas comment si prendre, on est pas formé,c’est là tout le problème) rappelez lui ce pourqoi il est sensé faire ce métier: être pédagoge, permettre à chaque enfant d’évoluer, d’apprendre; de plus il y a des textes stipulant de différencier sa pédagogie, de mettre en place (obligatoire à partir de l’année prochaine) un parcours d’apprentissage individualisé. De plus, si vous désirez que votre enfant saute une classe, la décision revient dans un premier temps à l’équipe éducative (et pas seulement le maître ou le directeur) et si vous n’etes pas d’accord il y a une commission en fin d’année pour faire appel. Ne vous laissez donc pas faire, ni impressionné, passez leur au dessus. Pour cette commission, on vous demandera des éléments comme les testes de qi, des productions de l’enfant…Je vous conseil de vous faire soutenir par l’AFEP, qui vous aidera a monter le dossier avec un psycho affilié et qui connaît la chanson.
    Excusez, je suis longue. Pour les parents qui cherche des établissements, cf "l’Annuaire des écoles pas comme les autres " et "l’annuaire des écoles privés ", rubrique enfant précoce, en ligne; sans ça renseignez vous auprès de votre inspection académique.
    Une instite du public qui a deux enfants précoces.

  4. Je suis vraiment heureuse de découvrir votre site, car cela fait quelques mois que me pose des questions pour lesquelles je ne trouve pas de réponses. En effet, comme beaucoup d’entre vous, je m’inquiète pour ma fille de 5 ans et 2 mois qui est actuellement en GS. Cette dernière a toujours été en avance par rapport à ses camarades. Cette année, elle a changé de deux fois d’école pour cause de déménagement et est scolarisée depuis le mois de septembre à paris. Depuis quelque temps, j’ai l’impression qu’elle déprime. Elle pleure souvent à l’ approche de l’école pour n’emporte quelle raison. De +, elle dit ne pas avoir d’ami. A chaque fois que je viens la chercher au centre de loisir, elle joue avec des petits , si bien que maintenant elle commence à parler bébé alors qu’elle ne l’a jamais fait. Il y a 6 mois encore elle était capable de raconter une histoire au passé simple. Maintenant elle s’ennuie de tout, dans la classe elle rêve et se plein que la maîtresse ne l’interroge jamais mais toujours les mêmes. Il y a encore 2 mois elle nous saoulais pour lui apprendre toute sorte de choses (nous ne la poussons pas). aujourd’hui elle reste dans son coin et se renferme sur elle meme. Je trouve dommage qu’elle décroche maintenant. Elle sait lire, faire les additions, soustractions et multiplications qu’elle a appris en jouant avec ses cousines qui sont loin maintenant. Que faire pour qu’elle ne s’ennuie plus, comment l’occuper et maintenir sa curiosité. A l’école même, ils disent qu’elle était prête pour le cp. je ne connais pas les démarches a effectuer ni les établissements où je pourrais l’incrire. Merci de me venir en aide car je sens qu’elle ne va pas bien. Merci par avance.

  5. Bonjour à tous,

    Je suis maman divorcée avec deux enfants à charge dont un de 10 ans dépisté comme EIP depuis son entrée en CP. Il est aujourd’hui dans une 6ème où il n’y a que des enfants précoces. Il a sauté le CM2 à la demande de sa maitresse du CM1. Mais ses notes sont toujours aussi faibles car il refuse de travailler et surtout d’écrire malgré son potentiel… Depuis l’âge de deux ans je le mène de psy en pédo psy… Mon fils est en souffrance et rien n’y fait… Il n’a qu’une envie, celle de quitter l’école ! Mais rien ne l’intéresse sauf les livres et les jeux vidéos ! Je commence à me dire qu’il va passer à côté de sa vie… Il n’a pas de véritables amis… Ceux qu’il côtoie sont souvent les pires… Toujours tenté par la limite de l’interdit…. Enfin, bref, le quotidien est très dur, car c’est un combat perpétuel pour avancer pas à pas… Il faut sans cesse, promettre, argumenter, tenir bon, etc….
    Je serai très heureuse de partager avec vous mes "expériences" du quotidien avec un enfant comme ça ! Juste un dernier mot, je déteste le mot précoce et surdoué… mon enfant est différent et malheureux, c’est tout…

  6. Je viens de vous lire tous avec beaucoup d’intérêt et voudrais vous dire un grand merci . En effet, après des années de souffrance j’ai eu l’impression d’un seul coup que ma famille et moi étions soudain moins seuls. Ce que nous vivons en ce moment et depuis des années) avec l’école est très dur et je suis actuellement comme pulvérisée, incapable de prendre le recul dont mes enfants ont pourtant besoin pour être protégés de toute cette violence institutionnelle. Nous tenions le coup plus ou moins depuis la première année de maternelle de notre fils aîné (8 ans 1/2)qui est aujourd’hui en cm1 après un saut de classe ; ce qu’il a (et que nous avons aussi) vécu est d’une violence insoutenable dans la mesure ou notre fils est totalement ascolaire et souffre de grosses difficultés psychomotrices (manifestations cliniques de la dyspraxie dues à un gros écart entre ses qi verbal et performance sans qu’il soit pour autant dyspraxique), ce qui le rend insupportable aux enseignants. Nous pensions que les choses allaient être plus facile pour sa petite soeur qui va avoir 6 ans en janvier et qui est en CP. Elle est très scolaire et désireuse de faire plaisir aux enseignants. Elle a appris à lire toute seule en petite section de maternelle et nous demandait déjà de lui poser des opérations. Elle fait malgré tout en CP peu ou prou le même programme que les autres élèves et nous la sentons tous les jours un peu plus malheureuse ; elle "pleurniche" en permanence alors qu’elle était la joie et la fantaisie incarnée. Elle a officiellement sauté une classe en maternelle mais comme elle est du tout début du mois de janvier celà ne fait pas une grosse différence de niveau avec les autres élèves. Le psychologue qui suit nosenfants préconise un deuxième saut de classe et nous sentons bien qu’elle en a besoin mais la directrice de l’école et l’enseignant nous ont dit, tout en reconnaissant ses capacités, qu’il n’y avait qu’un seul saut de classe possible dans toute une scolarité. De plus ils nous a été dit qu’elle n’était pas si brillante que ça puisqu’elle n’était pas très bonne en sport et en musique! Je crois bien qu’il existe des élèves qui ont deux ans d’avance et j’ai l’impression que les enseignants mentent lorsqu’ils nous certifient que c’est impossible mais je ne me sens plus capable de défendre mes enfants face à la mauvaise foi et parfois même la méchanceté de nos interlocuteurs. Je ne sais plus comment reprendre courage et espoir.

  7. Mencachipie, j’ai l’impessionde connettre votre histoire qu iest aussi la mienne. j’élève seule ma fdille de 11 ans EIP diag nistiquée à l’age de 4 ans et demi en souffrance depuis l’âge de 8 ans. elle a sauté le cm2 … a fait une excellente 6eme dans un établissement privé qui integrait les EIP, a émis le souhait d’être comme les autres et a commencé sa 5eme dans un collège public …
    en essayant de se fondre dans l’ensemble de la classe… si bien qu’elle ne fait plus rien, à peur du regard des autres qui la traite d’"intello"… Suivi depuis trois ans par un pédopsy, sans grande amélioration de son anxiété : actuellement rejet total du système éducatif qui s’est inquiété de son attitude et qui me conseille la scolarité à la maison !!! Une façon élégante de me dire qu’on ne peut rien pour ces enfants … très dur à entendre mais je crois que je n’ai plus d’autre choix su je veux que léa mettre en valeur ses capacités … confronter ses histoires communes nous aident à avancer en pensant que nous ne sommes pas isolés. merci

  8. j’aimerai répondre à la maman de julie pour qui tout va bien mais qui s’inquiéte pour la suite à la lecture de l’enfer que vivent les EIP et leurs parents.Nous sommes aussi dans la même situation: nous avons fait tester notre fille de cinq ans et déjà en CE1car elle presentait un grand malaise pour aller à l’école: vomissements, pleurs puis refus pur et simple d’aller à l’école. Le test a indiqué 140 de QI .
    Nous avons refusé de nous battre contre l’institution et contre la psychologue scolaire qui a refusé un saut de classe sans même voir notre enfant.
    Nous avons refusé qu’elle souffre davantage et nous l’avons gardé à la maison en attendant de trouver une autre école;
    L’école conseillée est une école expérimentale qui travaille selon le rytme de l’enfant.
    Acceuillie en CE1, notre fille très rapidement a travaillé sur des supports de CE2.
    Elle va avoir 6 ans. Elle est bien intégrée, vive, passionnée par les mathematiques, beaucoup d’activités extra scolaire, entourée par beaucoup d’amis et heureuse.
    Malgré tout nous restons vigilants: nous refusons qu’elle s’installe dans la facilité qui sera source de problèmes plus tard. Nous lui rappelons régulièment qu’elle doit faire preuve de perséverance dans toutes les disciplines .La rigueur dans le soin et surtout savoir et pouvoir démontrer ce qu’elle fait.
    Et la régularité:même pendant les vacances, un heure ou deux sont consacrées au "scolaire."
    Bien sûr, il nous appartient de trouver des support ludiques, éviter les rabachages , présenter les choses dans leur globalité et une chose à la fois.
    Evidemment, notre enfant doit jouer,creer, découvrir, voir et recevoir ses copines et surtout sentir que nous l’aimons.
    Alors, nous planifions pour tenter de suivre le rhytme de cette enfant infatigable pour favoriser son épanouissement mais les choses sont posées clairement: le respesct du temps de sommeil et le travail scolaire.
    Nous pensons que l’enfant diagnostiqué jeune ne posera sans doute moins de problèmes à condition bien sûr de parents bien informés et d’une stucture adaptée.

  9. mon fils a 19 ans. Suite à une intervention radiophonique de la principale du collège du Vézinet et de propos tenus par son instit de cm2, nous lui avons fait rencontré une psychologue proche de l’AFEP. Nous avons ainsi appris la précocité de notre fils. Lrésultat
    a été le suivant : tout d’abord notre fils n’a plus jamais dit qu’il était nul ni fait d’appel au secours suicidaire. Nous ne lui avons pas fait changer d’établissement, sa scolarité à été cahin/caha mais ses amitiés superbes. Il a obtenu l’année dernière son bac STT grâce au but qu’il s’était fixé. Si il l’obtenait il faisait un voyage sabbatique. 5 mois avant le bac il nous en a parlé et nous avons dit d’accord, sachant qu’un non aurait signé l’échec au bac. Ses notes étaient relativement mauvaises, il a accepté 4 semaines avant l’examen de prendre des cours de maths( 4 h) . Il a eu son bac au ras des pâquerettes mais il l’a eu. Nous avons tenu parole : aptès un séjour en Malaisie et à Singapour il est actuellement à Melbourne ou il va faire les vendanges. Nous lui avons pris un billet d’avion ouvert jusqu’au mois de juin. En septembre il rentrera à la fac, il veut devenir archèologue, nous l’y poussons car il peut très bien le devenir. Si aujourd’hui nous sommes plus sereins il n’en a pas toujours été ainsi. Notre patience a été mise parfois à rude épreuve, notre inquiètude importante mais savoir que son gamin a de belles capacités intellectuelles nous a amenés a tenir compte de ses désirs plus que des notres , pour exemple
    il aime la pêche à la ligne : nous avons consacrés des vacances à des lieux de pêche, il a un très grand sens de l’amitié : depuis l’âge de 15 ans nous lui avons laissé la maison jpour fêter le nouvel an avec ses amis. Nous n’avons jamais fait de chantage bonnes notes. Nous lui avons fait confiance et quand il faisait un coup foireux , on en discutait. Pour conclure, des enfants précoces il y en a toujours eu, révélés ou non, et l’échec scolaire n’est certainement pas l’échec de la vie. Ces enfants vivent dans un monde intèrieur trés riche, dénué je crois de l’ambition classique de réussir, seules les nouvelles expériences les attirent. En grandissant , comme ils savent très bien réfléchir et pour le peu que l’on croit en eux la réussite vient doucement. alors mon conseil : discussion autre que les notes, le pousser dans sa créativité, savoir chahuté avec lui bref le considérer comme un être à part entière( ce n’est pas qu’un cerveau) et vous verrez vous en ferez un homme ou une femme de valeur .

  10. mon fils a 19 ans. Suite à une intervention radiophonique de la principale du collège du Vézinet et de propos tenus par son instit de cm2, nous lui avons fait rencontré une psychologue proche de l’AFEP. Nous avons ainsi appris la précocité de notre fils. Lrésultat
    a été le suivant : tout d’abord notre fils n’a plus jamais dit qu’il était nul ni fait d’appel au secours suicidaire. Nous ne lui avons pas fait changer d’établissement, sa scolarité à été cahin/caha mais ses amitiés superbes. Il a obtenu l’année dernière son bac STT grâce au but qu’il s’était fixé. Si il l’obtenait il faisait un voyage sabbatique. 5 mois avant le bac il nous en a parlé et nous avons dit d’accord, sachant qu’un non aurait signé l’échec au bac. Ses notes étaient relativement mauvaises, il a accepté 4 semaines avant l’examen de prendre des cours de maths( 4 h) . Il a eu son bac au ras des pâquerettes mais il l’a eu. Nous avons tenu parole : aptès un séjour en Malaisie et à Singapour il est actuellement à Melbourne ou il va faire les vendanges. Nous lui avons pris un billet d’avion ouvert jusqu’au mois de juin. En septembre il rentrera à la fac, il veut devenir archèologue, nous l’y poussons car il peut très bien le devenir. Si aujourd’hui nous sommes plus sereins il n’en a pas toujours été ainsi. Notre patience a été mise parfois à rude épreuve, notre inquiètude importante mais savoir que son gamin a de belles capacités intellectuelles nous a amenés a tenir compte de ses désirs plus que des notres , pour exemple
    il aime la pêche à la ligne : nous avons consacrés des vacances à des lieux de pêche, il a un très grand sens de l’amitié : depuis l’âge de 15 ans nous lui avons laissé la maison jpour fêter le nouvel an avec ses amis. Nous n’avons jamais fait de chantage bonnes notes. Nous lui avons fait confiance et quand il faisait un coup foireux , on en discutait. Pour conclure, des enfants précoces il y en a toujours eu, révélés ou non, et l’échec scolaire n’est certainement pas l’échec de la vie. Ces enfants vivent dans un monde intèrieur trés riche, dénué je crois de l’ambition classique de réussir, seules les nouvelles expériences les attirent. En grandissant , comme ils savent très bien réfléchir et pour le peu que l’on croit en eux la réussite vient doucement. alors mon conseil : discussion autre que les notes, le pousser dans sa créativité, savoir chahuté avec lui bref le considérer comme un être à part entière( ce n’est pas qu’un cerveau) et vous verrez vous en ferez un homme ou une femme de valeur .

  11. mon fils a 19 ans. Suite à une intervention radiophonique de la principale du collège du Vézinet et de propos tenus par son instit de cm2, nous lui avons fait rencontré une psychologue proche de l’AFEP. Nous avons ainsi appris la précocité de notre fils. Lrésultat
    a été le suivant : tout d’abord notre fils n’a plus jamais dit qu’il était nul ni fait d’appel au secours suicidaire. Nous ne lui avons pas fait changer d’établissement, sa scolarité à été cahin/caha mais ses amitiés superbes. Il a obtenu l’année dernière son bac STT grâce au but qu’il s’était fixé. Si il l’obtenait il faisait un voyage sabbatique. 5 mois avant le bac il nous en a parlé et nous avons dit d’accord, sachant qu’un non aurait signé l’échec au bac. Ses notes étaient relativement mauvaises, il a accepté 4 semaines avant l’examen de prendre des cours de maths( 4 h) . Il a eu son bac au ras des pâquerettes mais il l’a eu. Nous avons tenu parole : aptès un séjour en Malaisie et à Singapour il est actuellement à Melbourne ou il va faire les vendanges. Nous lui avons pris un billet d’avion ouvert jusqu’au mois de juin. En septembre il rentrera à la fac, il veut devenir archèologue, nous l’y poussons car il peut très bien le devenir. Si aujourd’hui nous sommes plus sereins il n’en a pas toujours été ainsi. Notre patience a été mise parfois à rude épreuve, notre inquiètude importante mais savoir que son gamin a de belles capacités intellectuelles nous a amenés a tenir compte de ses désirs plus que des notres , pour exemple
    il aime la pêche à la ligne : nous avons consacrés des vacances à des lieux de pêche, il a un très grand sens de l’amitié : depuis l’âge de 15 ans nous lui avons laissé la maison jpour fêter le nouvel an avec ses amis. Nous n’avons jamais fait de chantage bonnes notes. Nous lui avons fait confiance et quand il faisait un coup foireux , on en discutait. Pour conclure, des enfants précoces il y en a toujours eu, révélés ou non, et l’échec scolaire n’est certainement pas l’échec de la vie. Ces enfants vivent dans un monde intèrieur trés riche, dénué je crois de l’ambition classique de réussir, seules les nouvelles expériences les attirent. En grandissant , comme ils savent très bien réfléchir et pour le peu que l’on croit en eux la réussite vient doucement. alors mon conseil : discussion autre que les notes, le pousser dans sa créativité, savoir chahuté avec lui bref le considérer comme un être à part entière( ce n’est pas qu’un cerveau) et vous verrez vous en ferez un homme ou une femme de valeur .

  12. mon fils a 19 ans. Suite à une intervention radiophonique de la principale du collège du Vézinet et de propos tenus par son instit de cm2, nous lui avons fait rencontré une psychologue proche de l’AFEP. Nous avons ainsi appris la précocité de notre fils. Lrésultat
    a été le suivant : tout d’abord notre fils n’a plus jamais dit qu’il était nul ni fait d’appel au secours suicidaire. Nous ne lui avons pas fait changer d’établissement, sa scolarité à été cahin/caha mais ses amitiés superbes. Il a obtenu l’année dernière son bac STT grâce au but qu’il s’était fixé. Si il l’obtenait il faisait un voyage sabbatique. 5 mois avant le bac il nous en a parlé et nous avons dit d’accord, sachant qu’un non aurait signé l’échec au bac. Ses notes étaient relativement mauvaises, il a accepté 4 semaines avant l’examen de prendre des cours de maths( 4 h) . Il a eu son bac au ras des pâquerettes mais il l’a eu. Nous avons tenu parole : aptès un séjour en Malaisie et à Singapour il est actuellement à Melbourne ou il va faire les vendanges. Nous lui avons pris un billet d’avion ouvert jusqu’au mois de juin. En septembre il rentrera à la fac, il veut devenir archèologue, nous l’y poussons car il peut très bien le devenir. Si aujourd’hui nous sommes plus sereins il n’en a pas toujours été ainsi. Notre patience a été mise parfois à rude épreuve, notre inquiètude importante mais savoir que son gamin a de belles capacités intellectuelles nous a amenés a tenir compte de ses désirs plus que des notres , pour exemple
    il aime la pêche à la ligne : nous avons consacrés des vacances à des lieux de pêche, il a un très grand sens de l’amitié : depuis l’âge de 15 ans nous lui avons laissé la maison jpour fêter le nouvel an avec ses amis. Nous n’avons jamais fait de chantage bonnes notes. Nous lui avons fait confiance et quand il faisait un coup foireux , on en discutait. Pour conclure, des enfants précoces il y en a toujours eu, révélés ou non, et l’échec scolaire n’est certainement pas l’échec de la vie. Ces enfants vivent dans un monde intèrieur trés riche, dénué je crois de l’ambition classique de réussir, seules les nouvelles expériences les attirent. En grandissant , comme ils savent très bien réfléchir et pour le peu que l’on croit en eux la réussite vient doucement. alors mon conseil : discussion autre que les notes, le pousser dans sa créativité, savoir chahuté avec lui bref le considérer comme un être à part entière( ce n’est pas qu’un cerveau) et vous verrez vous en ferez un homme ou une femme de valeur .

  13. mon fils a 19 ans. Suite à une intervention radiophonique de la principale du collège du Vézinet et de propos tenus par son instit de cm2, nous lui avons fait rencontré une psychologue proche de l’AFEP. Nous avons ainsi appris la précocité de notre fils. Lrésultat
    a été le suivant : tout d’abord notre fils n’a plus jamais dit qu’il était nul ni fait d’appel au secours suicidaire. Nous ne lui avons pas fait changer d’établissement, sa scolarité à été cahin/caha mais ses amitiés superbes. Il a obtenu l’année dernière son bac STT grâce au but qu’il s’était fixé. Si il l’obtenait il faisait un voyage sabbatique. 5 mois avant le bac il nous en a parlé et nous avons dit d’accord, sachant qu’un non aurait signé l’échec au bac. Ses notes étaient relativement mauvaises, il a accepté 4 semaines avant l’examen de prendre des cours de maths( 4 h) . Il a eu son bac au ras des pâquerettes mais il l’a eu. Nous avons tenu parole : aptès un séjour en Malaisie et à Singapour il est actuellement à Melbourne ou il va faire les vendanges. Nous lui avons pris un billet d’avion ouvert jusqu’au mois de juin. En septembre il rentrera à la fac, il veut devenir archèologue, nous l’y poussons car il peut très bien le devenir. Si aujourd’hui nous sommes plus sereins il n’en a pas toujours été ainsi. Notre patience a été mise parfois à rude épreuve, notre inquiètude importante mais savoir que son gamin a de belles capacités intellectuelles nous a amenés a tenir compte de ses désirs plus que des notres , pour exemple
    il aime la pêche à la ligne : nous avons consacrés des vacances à des lieux de pêche, il a un très grand sens de l’amitié : depuis l’âge de 15 ans nous lui avons laissé la maison jpour fêter le nouvel an avec ses amis. Nous n’avons jamais fait de chantage bonnes notes. Nous lui avons fait confiance et quand il faisait un coup foireux , on en discutait. Pour conclure, des enfants précoces il y en a toujours eu, révélés ou non, et l’échec scolaire n’est certainement pas l’échec de la vie. Ces enfants vivent dans un monde intèrieur trés riche, dénué je crois de l’ambition classique de réussir, seules les nouvelles expériences les attirent. En grandissant , comme ils savent très bien réfléchir et pour le peu que l’on croit en eux la réussite vient doucement. alors mon conseil : discussion autre que les notes, le pousser dans sa créativité, savoir chahuté avec lui bref le considérer comme un être à part entière( ce n’est pas qu’un cerveau) et vous verrez vous en ferez un homme ou une femme de valeur .

  14. mon fils a 19 ans. Suite à une intervention radiophonique de la principale du collège du Vézinet et de propos tenus par son instit de cm2, nous lui avons fait rencontré une psychologue proche de l’AFEP. Nous avons ainsi appris la précocité de notre fils. Lrésultat
    a été le suivant : tout d’abord notre fils n’a plus jamais dit qu’il était nul ni fait d’appel au secours suicidaire. Nous ne lui avons pas fait changer d’établissement, sa scolarité à été cahin/caha mais ses amitiés superbes. Il a obtenu l’année dernière son bac STT grâce au but qu’il s’était fixé. Si il l’obtenait il faisait un voyage sabbatique. 5 mois avant le bac il nous en a parlé et nous avons dit d’accord, sachant qu’un non aurait signé l’échec au bac. Ses notes étaient relativement mauvaises, il a accepté 4 semaines avant l’examen de prendre des cours de maths( 4 h) . Il a eu son bac au ras des pâquerettes mais il l’a eu. Nous avons tenu parole : aptès un séjour en Malaisie et à Singapour il est actuellement à Melbourne ou il va faire les vendanges. Nous lui avons pris un billet d’avion ouvert jusqu’au mois de juin. En septembre il rentrera à la fac, il veut devenir archèologue, nous l’y poussons car il peut très bien le devenir. Si aujourd’hui nous sommes plus sereins il n’en a pas toujours été ainsi. Notre patience a été mise parfois à rude épreuve, notre inquiètude importante mais savoir que son gamin a de belles capacités intellectuelles nous a amenés a tenir compte de ses désirs plus que des notres , pour exemple
    il aime la pêche à la ligne : nous avons consacrés des vacances à des lieux de pêche, il a un très grand sens de l’amitié : depuis l’âge de 15 ans nous lui avons laissé la maison jpour fêter le nouvel an avec ses amis. Nous n’avons jamais fait de chantage bonnes notes. Nous lui avons fait confiance et quand il faisait un coup foireux , on en discutait. Pour conclure, des enfants précoces il y en a toujours eu, révélés ou non, et l’échec scolaire n’est certainement pas l’échec de la vie. Ces enfants vivent dans un monde intèrieur trés riche, dénué je crois de l’ambition classique de réussir, seules les nouvelles expériences les attirent. En grandissant , comme ils savent très bien réfléchir et pour le peu que l’on croit en eux la réussite vient doucement. alors mon conseil : discussion autre que les notes, le pousser dans sa créativité, savoir chahuté avec lui bref le considérer comme un être à part entière( ce n’est pas qu’un cerveau) et vous verrez vous en ferez un homme ou une femme de valeur .

  15. Quand faut-il faire détecter son enfant? Faut-il le faire?
    Ma fille a marché à 6 mois 1/2, a dit "Maman" a 7 mois. Elle va sur ses 4 ans, commence à lire, écrire, adore apprendre l’anglais. Elle parle comme une adulte. Elle apprend de façon déconcertante à tel point que j’ai peur qu’elle soit complètement en décallage avec le niveau de sa classe.
    A l’école, on lui interdit d’écrire car les petits (PS), n’ont pas le droit d’écrire lui a dit la maîtresse.
    A la maison, je lui donne tout ce qui peut étancher sa soif de savoir et cela lui convient. Je n’ai pas envie de l’embêter avec des tests, mais j’ai peur pour les années à venir que le fossé se creuse avec les autres enfants car ma fille a déjà un niveau grande section et continue d’apprendre toujours plus.
    Que va-t-il se passer? Alors que faire ?

  16. bonjour, je suis une maman qui a un garçon de 10ans et qui est hyperactif depuis maintenant deux ans. Il est suivit par un spécialiste qui lui a préscrit du concertralp 36mg un par jour (meme pendant le weeek-end et les vacances) si je suis ici c’est pour savoir si quelqu’un as le meme problème que moi , si oui faites vous connaitre . Je voudrais savoir aussi ,s’il y a un établissement pour eux car je me vois pas continuer à me faché avec lui pour les devoirs car au mois de septembre il rentre en 6ème. C’est déjà assez dur pour qu’il se concentre à l’école. Je voudrai trouver quelque chose pour lui quitte à déménager car je vois qu’il est malheureux dans une école normale , son maitre doit toujours expliquer le problème de Bryan pour qu’il soit accepter par les autres et je sais aussi que ça lui travaille énormément car il me pose des questions exemple pourquoi je suis un garçon différent ? Pourquoi il veulent pas jouer avec moi , pourquoi je suis jamais inviter à un anniversaire. Rt quand mon fils me pose des questions comme ça , ça me fait mal à l’intérieur car jusqu’ici il y a rien pour eux . Il faudrait que ça change, qu’ils pensent un peu aux parents qu’ils se mets à la place des parents ? Les spécialistes comprendraient qu’is ont besoin d’etre soutenue aussi pour l’enfant que nous . Que va etre son avenir si nous sommes seules face à ce problème ?

  17. Je suis une ado Hp (Eip ou precoce chacun son terme.) j’ai été testé la derniere fois a 12ans a 143 de QI. Je suis actuellement en 2nd dans un lycée spécialisé pour les Eip. Les méthodes sont différentes et les profs sont formés sur nous. Pour la 1ere Fois de ma (petite!) vie je suis motivé pour aller a l’école. Mais malgré tout cela je n’ai toujours pas beaucoup d’amis. En cours tout le monde se parle et se connait mais en dehors, je ne suis qu’avec 2 ou 3 filles. Les autres me parraissant trop matérialistes. Mais la n’est pas le plus dur. Le plus dur c’est de ne pas etre accepter comme on est. Comme si on avait choisi d’etre Eip. Dans ma famille ,a part ma mere, tout le monde rejete ce fait et me dit que je ne dis ca que pour me valoriser et que les autres me remarque. Je suis en conflit depuis maintenant quelque mois avec ma famille, je refuse de les voir de leurs parler. Les fetes sont pour moi une corvée et chaque rencontre aussi. Je ne pense pas vous apprendre grand chose mais faites attention a vos enfants. Le probleme avec les Eip c’est notre hyper-sensibilité. Un commentaire auquel quelqu’un de normal ne ferait meme pas attention peut blesser profondement un Eip. Je suis une ex-junkie (j’aime pas le mot droguée et encore moins camée.) On m’avait mises sous calmants pour des problemes de stress et je suis malheureusement devenu accro. Je m’en suis sortie toute seule sans que ma mere ne le sache jamais est encore aujourd’hui c’est dur. J’ai fait beaucoup de conneries je le sais et je le reconnais: fugue, drogue et autre dans le meme genre. Maintenant je me suis "calmée" je ne me drogue plus réguliérement et je fais des efforts a l’école, mais parfois je me dis que je n’ai qu’une solution c’est mourir. Ca peut paraitre ridicule de la part d’une ado de 15 ans. Mais quand j’entends des "petites" de 12/13 ans qui disent "c’est horrible je vais mourir cette jupe ne me vas pas du tout, et il ne m’as meme pas regardée…" Je me dis que je ne suis pas la plus ridicule!!! Et d’un cote ca me rassure. L’an prochain je vais partir habiter en Belgique et finir mes études la bas. Je cherche désésperement une écle pour les Eip la bas. Si quelqu’un a des adresses, s’il vous plaît, donnez la moi. Je ne sais pas si vous avez tout lu et si c’est dans l’ordre mais j’éspére que cela fera réagir des gens.

  18. tous ces mess me touchent et m’interpellent .Que de souffrances que je connais depuis si longtemps !!! Je suis maman d’un garçon EIP detecté à 7ans 1/2 today en CM2 c’est EVIDEMMENT très dur d’ ETRE à l’école je cherche un collège ou il pourrait se sentir mieux Mais je voudrais surtout repondre à Laury-anne parce que j’ai été détectée surdouée y’a plus de 30 ans ! aujourd’hui on parle de EIP quel terme Horrible non ? parce qu’un jour on perd l’enfance ( qd ??? ) et alors on ne peut plus être précoce !!! et pourtant tu restes tjrs aussi sensible aussi active aussi exigente ACCEPTE TOI D’abord n’exige pas des autres la même rigueur les mêmes valeurs que tu t’imposes ne renie pas tes valeurs et qd tu es choquée, vexée, révoltée réfléchie pourquoi les gens agissent comme çà ( ils agissent avec leurs valeurs qui sont beaucoup plus souples que les tiennent donc ta réaction est disproportionnée dit autrement ce que tu prends pour une agression et une parole en l’air ) je ne sais pas si ce message t’appaise mais moi aussi souvent j’ai pensé que ma vie n’avait pas d’importance je pensais aussi que j’étais si mal adaptée au monde que jamais je pourrais rencontrer l’âme soeur et puis j’ai trouvé( hourra ) mon opposé ( moi je raisonne j’organise je prends les initiatives et lui est une encyclopédie ; car il faut bien reconnaître que apprendre pour apprendre c’est pas notre truc !!! )

    A toutes les mamans qui se posent quand et ou faire passer des tests je donne ma réponse
    attendre mini 7 ans ( avant ce n’est pas significatif , je rappelle que la maternelle n’est pas obligatoire, mon Fiston – 145 de QI – a souvent séché pour aller chez la nourrice ou gd-mère pour être nourri à l’affectif ) DITES SOUVENT A VOS ENFANTS QUE VOUS LES AIMEZ ET QU’ils sont de super-enfants applaudissez les qd ils chantent quand ils dansent il leur faut des exutoires
    enfin pour les tests le spy scolaire peut faire passer les tests de QI ( s’adresser au rectorat , insistez défendez votre bout ) le spy peut proposer le saut de classe ( ouf l’enfant est enfin compris et pour quelques semaines apaisés ; le temps qu’il étudie sa nouvelle classe et comprenne que là encore il n’aura pas de copains : trop superficiels trop mous trop bébés
    alerte je parle de mon expérience ( enfin aussi celle de mon fils ) et j’essaie un peu d’humour ne vous froissez pas l( un saut de classe peut très bien satisfaire voire ne pas être favorable )
    bon je pourrais parler des heures je voudrais vous rassurez moi qui pleure souvent depuis des années mais mon Dieu que j’aime ma VIE et nos moments de bonheur sont aussi intenses que nos malheurs ( attention le désespoir est interdit on peut toujours faire quelques choses de bien pour quelqu’un )
    chaque jour nous avançons un peu bon courage à nous tous

  19. merci à Laury-anne et à béa pour leurs précieux témoignages d’EIP "adultes"…toutes racontent le même parcours !!!
    Etre EIP n’est pas plus simple aujourd’hui et la prise en charge scolaire n’existe pas … comment donner le goût d’apprendre à nos enfants dans un tel système ou les différences sont exclues ???

  20. Je suis toujours autant touchée par tous ces témoignages qui sont prenants.
    Merci Béa pour ce que tu as dit. En tant que maman, je ne cherche pas forcément à tester à tout prix ma fille…j’essaie seulement de trouver un moyen pour qu’on ne me la fracasse pas. Je l’aime tellement et j’ai tellement l’impression de comprendre son côté sensible. L’école, non, ce n’est pas obligatoire et ça m’aide bien finalement pour répondre aux besoins de ma fille et la protéger. Je l’encourage quand elle doute, je lui dis combien je l’aime, je l’enveloppe dans mes bras quand elle en a besoin…Elle sait que je suis fière d’elle et quand je lui dis, je sens qu’elle est bien.
    Oui, merci encore de me répéter que l’école n’est pas obligatoire encore pour elle: ça va me donner un peu d’oxygène

  21. Bonjour à tous !

    beaucoup de similitudes dans les histoires que je viens de lire. C’est rassurant : il y a des constantes, on n’est plus dans le fantasme, nous sommes nombreux et je vois surtout beaucoup d’amour dans tout cela.
    J’ai 43 ans. Fut précoce (maman s’en doutait mais s’en foutait, voulait juste me mettre dans une classe de mon niveau scolaire, pour ne pas que je m’ennuie. Pour le reste, elle avait tendance à soupirer chaque fois qu’on lui disait que sa fifille était très en avance). Soit ! A 14 ans, je pars aux USA dans un programme scolaire d’été. Et là, le chargé des étudiants étrangers me dit avec un grand sourire que je suis très douée et me demande si je suis un programme spécial en France. Que nenni lui dis-je ! Sur ce, il me laisse les coordonnées d’un confrère parisien plus ou moins lié à la Mensa. Bof bof… Ma scolarité était molle, depuis toujours. Deux ans d’avance, des très hauts et des très bas. Aversion pour les maths depuis qu’on m’avait accusée de tricher (je donnais les résultats sans produire les développements). Je m’ennuyais beaucoup beaucoup, mais j’avais de très longs cheveux et me cachais derrière pour rêver ou bouquiner sur mes genoux. Aucun comportement agressif, mais je ne me laissais pas marcher sur les pieds par les profs. Gentiment, mais fermement. Ecole privée catho (car l’Educ Nat refusait les sauts de classe). Mais surtout, surtout, même si j’avais plein de copines, je m’ennuyais, mais m’ennuyais ! Et à cause de cet ennui inexplicable, je me suis toujours sentie différente, me demandant toujours pourquoi les "autres" étaient intéréssés par les programmes scolaires, pourquoi ils faisaient leurs devoirs tous les soirs, révisaient, prenaient des petits cours. Moi,c’était toujours la rédac sur les genoux, dans le couloir à griffoner avant d’entrer en classe (coucou Ambre !), le texte lu deux minutes avant d’entrer en cours et ça fait la rue Michel ! Alors évidemment, enguelade des parents quand les notes étaient cata, et la semaine suivante, excellente moyenne. Mais quel ennui !

    Alors, pour tous les parents inquiets que j’ai lus ici, qui ont peur de ne pas savoir comment s’y prendre, mais qui avec tout leur amour ont envie d’aider leur petit : il n’y a aucune recette.
    Oui, j’ai passé des tests (à l’insu de mes parents) au retour des US, oui, un QI reccord. Mais franchement, ça ne m’a apporté qu’une petite piste de réponse (malgré tout, dans mon cas, je préfère l’avoir fait car c’est rassurant. Et dans les années 70, à part Bettelheim et son Summerhill, yavait pas beaucoup de littérature sur le sujet et en résumé, c’était "Enfant surdoué = forcémment futur Mozart"). Bof, bof. Oui, on se sent seul, mais c’est pas si mal d’être seul quand on est en bonne compagnie avec soi-même. Je n’ai jamais étalé ma science, même plutôt fait le contraire, pour être le moins différente possible. Envie de rentrer dans le moule quand on est enfant ou ado. L’appaisement : un prof de terminale, brillantissime. L’intelligence que j’aime : cultivé, cynique, humour anglais. Waouh ! Comme l’humour trompe l’ennui. Il ne portait pas de jugement sur moi, conservait sa place de prof, mais avait tout compris et je pouvais enfin être moi-même.
    Un surdoué (vocabulaire 70) ne recherche pas forcément la compagnie des autres surdoués. Mais est toujours avide d’apprendre, loin, dans son sens à son rythme, quand ça lui chante. Oui, l’éducation collective ne s’adapte à aucun cas particulier. En voulant s’adapter à chacun, elle ne s’adapte à personne. Comme dans la vie quoi ! Vous avez remarqué comme souvent, il vous manque toujours un critère pour rentrer dans telle ou telle case ? Comme Zézette du "Père Noël est une ordure" qui ne peut pas faire rentrer son cas dans la feuille de sécu ! Ben voilà, un gifted n’est pas plus égal qu’un autre comme disait George Orwell.
    Mais il est une chose importante, et je ne voudrais surtout pas que vous le preniez comme un conseil, mais plutôt comme une piste de reflexion : à la lecture de tous vos post, il apparait souvent que votre enfant est distrait en classe, chahute, ne respecte pas les consignes de travail ou de discipline. Ben oui, il s’emmerde, ne se sent pas à sa place, forcemment se compare aux autres et se déprécie puisqu’il est "différent". Ben oui, mais il est une chose fondamentale : pour vivre en communauté, malgrè tout l’idéalisme individualiste dont je suis encore emplie, il faut cependant s’adapter au plus grand nombre et faire des concessions. La concession pour l’enfant, c’est accepter les reglements (discipline) et ne pas gêner la classe. Prendre sur lui, et monter dans le train en marche. L’envie pour un surdoué est tellement forte de partir seul sur son chemin de pensée, il va tellement plus vite, raisonne, structure, assemble, conclue. Paf ! Les autres taillent encore leur crayon. Impatience de Mozart, agacement, colère, désintérêt. Ouais ! Mais respect des autres. On a tous à apprendre de tous.
    Les séquelles de mon parcours ?
    Ben docteur, j’ai jamais pu faire un CV de ma vie et je viens juste de comprendre à mon âge que je ne veux simplement pas me réduire à quelque chose. Encore tellement envie d’apprendre, d’aller ailleurs, être capable de faire tant de choses différentes par curiosité. Je vis des passions par sacades. Quad j’ai fait à fond le tour d’un sujet, je passe à autre chose (oui, pareil pour les hommes docteur, tiens, je viens juste d’y penser !). Suis pas plus névrosée qu’un être normal (!), suis souvent capable d’une grande bêtise. Le savoir pas plus que l’ignorance ne mène au bonheur.
    Alors, vous tous parents qui cherchez des réponses ici, je suis sûre que vous êtes les meilleurs pour votre propre enfant. Il n’y aura jamais mieux que vous. Et vous les aimez tant, ça se lit dans vos lignes ! Bien sûr, un psy est utile… pour vous ! Il va sûrement vous rassurer. Mais votre enfance a besoin d’être guidé, avec amour mais fermenté, le ramener dans le cadre un peu rigide des regles de vie en communauté. Respect, confiance, ouverture aux autres, votre enfant va se charger lui-même de ne pas gommer son individualité.
    Et puis, n’en faites pas tout un plat ! Ce n’est pas si grave…
    Tiens, pour vous rassurer, je tatonne pour aider mon aîné de 6ans 1/2 dont j’ai toujours su qu’il était gifted (test Weschler à 200 Euros pour lui faire sauter la GSM) et je ne comprends pas comment avec mon expérience, je n’arrive pas à le faire se sentir totalement à sa place à l’école : c’est un cancre ! Ben voui, mais Dr Maboul m’a dit que c’est à l’école qu’il doit apprendre à se conformer aux règles de la société. Il a raison, mais facile à dire quand on ne vit pas avec un ado de 6 ans sous son toit !

    Une dernière chose : j’ai une petite quenotte contre l’Educ Nat. Ne vous laissez pas faire ! C’est votre avis qui importe pour VOTRE enfant !

    Bises à tous !

    PS : Ambre, j’adore tes interventions, mais tu as l’air si… anormalement équilibrée ! ;-))

  22. Merci Pandora pour votre vision sur le monde des EIP : humour, dérision sur ce que fut votre parcours ! Rassurant de constater que votre vie, si elle n’a pas été un long fleuve tranquille s’est équilibrée dans la connaissance de soi.C’est vrai que c’est important pour nos enfants de savoir qu’à nos yeux ils ont une valeur inestimable mais que leur dire face au rejet du monde extérieur et en particulier de l’EN auquel ils sont confrontés quotidiennement . Ma fille a
    compris que perturber la classe ne lui apportait rien.. elle s’est calmée très récemment mais est victime de son propre jeu car les profs sont devenus intolérants à son égard et elle ne peut plus s’exprimer ce qui la frustre d’autant ! C’est épuisant à gérer mais l’amour qu’on leur porte panse heureusement bien des plaies … ils sont si fragiles avec cette hypersensibilité qui les caractérise tous . A très bientôt de vous lire !!!

  23. Hello Milea !

    J’ai lu le parcours de votre fille plus haut et j’ai senti autant d’angoisse de votre part que de la sienne.
    Vous êtes seule pour l’élever, comme moi (j’ai aussi une croquette de 15 mois). Alors, même si elle voit son papa régulièrement, c’est tout de même vous qui vous coltinez le plus gros ;-). Vous êtes extrêmement à son écoute, prête à tout faire pour le mieux, mais d’une part, confrontée à votre impuissance (ben voui, comment imaginer que l’amour maternel et ce fameux instinct ne suffise pas à rendre heureux son propre enfant ?) et d’autre part, vous attendez au pied de la grande muraille du système éducatif l’ouverture d’une porte dont on n’a même pas encore envisagé la réalisation. Je crois que vous risquez d’attendre longtemps malheureusement !
    Votre titine a préféré réintégrer une 5èm traditionnelle, même avec de bons résultats en 6èm pour précoces.
    Moi, quand j’étais petite, tout mon entourage adulte complimentait maman sur mon avance, mon aisance et tout le tintouin. Ouille, ouille,ouille. Evidemment, qu’attendait-on de moi ? Ben de brillants résultats en classe ! Mais moi, j’avais un gros poil dans la main, j’ai su lire vers 4 ans, à 18 mois, je connaissais par coeur toutes les chansons du Hit Parade de RTL et je les chantais dans le bus, si bien que maman n’osais même plus dire mon âge aux voyageurs amusés qui lui demandaient. J’ai toujours été largement la plus jeune de ma classe, mai on m’a tout de même fait redoubler ma 9èm alors que j’étais 1ère ou 2èm toute l’année, car "pas assez mûre" (ils sont redoutables les instits quand ils se mêlent de psychologie). Finement joué ! J’avais à peine 6 ans et déjà je connaissais l’ennemi ! Maman a fait confiance, ma seconde année de 9èm a été déplorable. Mes meilleurs copains étaient de joyeux cancres et je l’ai passée dans la franche rigolade. Comme le reste de ma scolarité. A la maison, papa avait une très grosse voix. Fallait se tenir à carreaux. Quand le redouté bulletin de note arrivait, je savais que les murs allaient trembler. Et les jours suivants, je calmais le jeu et obtenais le but paternel : des bonnes notes, point barre ! Mais vraiment, je savais bien que j’étais une fumiste. Les seules choses que je faisais réelement avec plaisir étaient ce qu’on appelait les "recherches libres" : on choisissait un thème et on avait quelques semaines pour en faire une présentation en classe. Aucune limite ! Le pied total !
    Mais toujours, toujours cette sensation d’être à part, de ne pas faire partie de l’orchestre. Bien entretenue par les subtilités du corps enseignant "Elle se repose sur ses facilités qui lui font bien souvent défaut" dixit le livret scolaire. Je me souviens très bien, quand le sytème de notation est passé de 10 à 20 en sixième, je n’ai rien dit à mes parents, et j’obtenais de très bonnes notes !…. sur 10 ! Je ne savais pas que j’étais précoce, je me pensais pas faite pour la vie. Une grosse grosse envie de ne pas être différente. Alors je comprends le désir de votre fille Miléa, de retourner dans le "normal".
    D’ailleurs, je n’ai jamais recherché la compagnie des bêtes de classe, ni même après avoir passé les tests, je n’ai souhaité assister aux réunions des petits génies. Plus tard, beaucoup plus tard, j’ai appris que 3 ou 4 de mes meilleurs copains adultes étaient également des enfants précoces. Et curieusement, la constante est de ne pas en parler, jamais de s’en vanter.
    D’ailleurs, vous parents qui lisez ici, pourriez-vous participer à ce mini sondage ? : Votre enfant qui se sait ou se sent "précoce" est-il vantard ou fanfaron auprès de ses copains ou son entourage ?
    Mon fils de 6 ans 1/2 se vante d’être plus grand en taille que les copains de sa classe, se vante d’être le plus fort à la X-Box, mais jamais d’être dans les 2 pour mille du Weschler. Je lui ai lu les résultats quand je les ai reçus et on n’en a plus reparlé.
    Il ne fait rien en classe, trouble les cours (fait du bruit, bavarde, prend du retard) et bien sûr me dit "de toute façon, je suis nul". Incompréhensible : il a un "D" en récitation, la maîtresse m’a dit qu’il ne les savait jamais. Quoi ? Il les lit deux trois fois à la maison et les récite à toute allure à sa petite soeur quand ils jouent dans la chambre. A l’école, il fait semblant de ne rien savoir. Pareil pour les maths : il est très précieux pour les soldes de janvier, il me calcule les réductions en un rien de temps ! Mais à l’école, rien ! "Ne se conforme pas aux instructions".
    Il oppose sa logique, son système au reglement de l’école, persuadé d’avoir raison et que le monde est injuste.
    Ben voui, il est injuste, c’est pas nouveau ! Mais il faut faire avec.
    Je crois qu’un enfant a besoin de cadres, sans chercher à savoir pourquoi. "C’est comme ça et pas autrement". A l’école, l’autorité est l’instit et le directeur. A la maison, ce sont les parents, parce qu’ils savent ce qui est bon pour leur enfant. Je crois qu’un enfant a besoin de limites, de consignes fermes. C’est rassurant.
    Maintenant, il y a l’école. Et quelle perte de temps pour nous parents de se battre contre des moulins ! Rien à faire. Il y a des imbéciles et des gens sensés partout. Faut faire avec. Mais difficile de défendre son enfant contre un système borné tout en lui demandant de respecter ce système !
    Pour mon fils, je me suis renseignée sur les écoles Montessori ou apparentées : elles laissent beaucoup de liberté aux enfants, chacun évolue à son rythme. Mais elles sont rares (donc loin) et chères.
    Avec le recul, le système qui m’aurait vraiment plu (pour moi) aurait été celui de Bruno Bettelheim bien décrit dans son bouquin "Libres enfants de Summerhill". Les classes sont ouvertes, chacun y entre ou pas, peu importe l’âge, un bambin peut entrer dans une classe d’ado, et le lendemain retourner avec ses congénères, ou bien passer la journée à taper dans un ballon dans le parc, ou faire ce qui lui plait. La seule contrainte est que quoi qu’il choisisse, il ne doit pas déranger les autres. Alors, il y avait des gamins de 10 ans qui ne savaient pas encore lire. Quelle terreur pour les parents ! Toutes ces années dans cette école de liberté pour ça ! Mais bon, tous les enfants ont eu un déclic à un moment ou un autre et ont rattrapé. Les résultats des écoles Summerhill collaient exactement à la moyenne nationale quand les enfants passaient leur diplome (équivalent du bac). Une bonne part d’enfants précoces étaient dans ces écoles, et sont devenus des adultes heureux, menuisiers ou profs de math, comme tout le monde. Mais bon, faut avoir la foi, et pas mal de sous !
    Votre fille Miléa a peur des moqueries de ses copines. Moi, je les subissais car j’avais de gros seins pour mon âge (merci à ma grand-mère italienne !) et une taille toute fine. Je cachais tout cela sous de gros pulls informes. Les enfants sont cruels. Pas seulement avec les cerveaux. C’est la vie.
    Une petite idée me vient, mais c’est une piste, même pas un conseil : l’ignorance engendre le rejet, la jalousie, etc. Votre fille pourrait essayer de préparer un exposé objectif pour ses camarades (et les profs ce serait tout benef), expliquant son cas, qu’elle n’a rien fait pour, que les enfants comme elle sont plus nombreux qu’on le croit, et en dehors de cet exposé factuel, ajouter son propre vécu, ses propres sentiments, incertitudes, ses difficultés et ses souffrances, ce qu’elle reproche à ses camarades. Mettre les vrais mots sur les choses en les écrivant, en les préparant pour les exposer pourrait peut-être aider à une introspection bénéfique pour elle ? Elle demanderait un petit temps d’écoute en classe (tiens, avant les vacances il y a toujours un moment où les profs relâchent un peu le rythme). Ce temps d’écoute serait choisi et determiné " le vendredi 10, de 14h à 14h30, Titine va vous parler d’un sujet qui lui tient à coeur", cet accord mutuel l’empêcherait peut-être de tenter de se faire entendre à tout moment en perturbant la classe. Et demander aux profs d’assister à sa petite conférence, ça leur ferait le plus grand bien.
    Ne me prenez pas pour une donneuse de leçons, Miléa, je patauge autant que vous et suis animée du même désir de soulager mon petit.
    Bises

  24. merci Pandora je prends beaucoup de plaisir à vous lire !! Ca me rassure de voir que les E.I.Pdes générations précédentes ne s’en sortent pas si mal malgré un vécu particulier de leur situation d’"enfant précoce".
    Je me rends compte à vous lire que rien n’a vraiment changer, aucune évolution dans ce foutu système classique. Ma fille intègre un autre établissement scolaire "catho privé" à partir de lundi, elle rentre en tant qu’EIP, les professeurs sont informés "du cas" et j’attends beaucoup de ce changement… effectivement l’angoisse finit par s’installer quand on devient impuissant à soulager les maux de son enfant !!! Mais sa volonté de faire bouger les choses même à 11 ans lui a été salutaire puisque l’inspection académique de notre secteur a été interpellé par ses souffrances, m’a fait convoqué par l’intermédiaire de leur service social (sic, j’ai eu du mal à digérer initialement pour finir par admettre qu’il y avait dans ce ‘p" d’établissement une personne compétente et sensible au problème de ma fille) et le résultat à donner un changement d’établissement… j’espère qu’elle va s’épanouir un peu plus !!! je vous tiendrai au courant !!! A très bientot

  25. Hello du lundi Milea !

    Alors, c’est le grand jour de la rentrée pour la pitchoune. Tant mieux ! La rentrée a toujours quelque chose d’excitant. Elle est porteuse d’espoir. Personnellement, je ne vois que des choses positives dans la démarche que vous avez entreprise : elle prouve que vous vous intéressez énormément à elle et faites le maximum pour son bien-être.
    Et puis, je crois qu’il en est toujours ainsi de nos jours : les établissements privés acceuillent plus volontiers les cas "atypiques" que refuse la frilosité de l’EN. Et puis, restons aussi terre à terre : les écoles privées ont besoin de "clients" et mettent souvent en oeuvre une meilleure volonté pour intégrer tout élève suceptible de faire monter leur pourcentage de réussite. Dans les années 70, les filles de ma classe étaient souvent plus jeunes que dans les lycées. Nous avons toujours été entre 35 et 40 élèves par classe, ce qui ne posait aucun problème de discipline ou de suivi scolaire. Le respect des enseignants était primordial, et se faisait naturellement (imaginez le comique de mon effarement quand je suis arrivée dans le grand bordel ambiant des facs).
    Mon fils de 6 ans est entré à 2 ans dans le privé catho. Les lieux étaient très beaux, les effectifs petits, la profession de foi de l’école promettait "un enseignement personnalisé adapté au rythme de chaque enfant" (si besoin était). Oui, il y a deux classes de CLIS, très bien intégrées dans l’établissement qui ont satisfaient bien des parents. Mais ouille pour les enfants "en avance" !
    Je pense que la plupart des enseignants ne sont tout simplement pas informés des comportements "inattendus" de ces enfants, qui vont à l’encontre de ce qu’on peut s’imaginer ingénuement d’un enfant précoce : on s’attend à un petit génie binoclard, qui vient en maternelle avec équerres, mappemonde et caculette dans le cartable, qui joue du Brahms et aux échecs, parle déjà trois langues et demande une dérogation pour des cours de latin.
    Mon petit bonhomme a été qualifié d’entrée de "bavard", la maitresse m’a vite fait remarquer que ses dessins ne ressemblaient à rien (elle avait raison), etc. Mais là où l’injustice s’est révélée flagrante, c’est qu’il a obtenu la plus mauvaise notation en maths car à moins de 4 ans, il ne connaissais pas la comptine (sans parole, juste les chiffres sur de la musique) pour compter jusqu’à 20. A cette époque là, il comptait depuis longtemps jusqu’à 100 et s’amusait à me compter le kilométrage parcouru en voiture pour les vacances. Et là, la maîtresse m’a assurée qu’il ne savait compter que jusqu’à 12 !
    Anecdotique… Pas tant que cela.
    Les récitations, il les avale à toute allure et les régurgite de la même manière : la maîtresse est frustrée qu’il n’y mette pas le ton obligatoire des enfants récitant. "Elle m’a mis 5 sur 10 à cause du ton". Du coup, maintenant, il caricature la moindre fable façon tragédie grecque et là, il se prend une croix pour indiscipline.
    Les maths, pareil. Il donne directement les résultats sans prendre la peine de dessiner des cerises et des pommes.
    Désordonné dans son cartable et en gym. Ses cachiers d’école sont de vrais torchons (c’est vrai, mais ses cahiers de maison sont propres et mieux écrits). Il reste sur sa faim pour la plupart des leçons de "découverte du monde", soit parce qu’il sait déjà, soit parce qu’il lui en faudrait plus, alors il décroche, mais au lieu de se renseigner à la maison le soir, il est déjà passé à autre chose. En CE1, le travail passe encore beaucoup par le dessin : approche des maths, illustration des cours, petites explications de textes… OK, mon fils dessine comme un pied. Comme beaucoup d’enfants précoces. Alors, il est sanctionné pour cela, et jamais valorisé pour son propre mode de fonctionnement. En somme, c’est "la fin ne justifie pas les moyens"
    En résumé : bavard, distrait, brouillon, mauvaises notes. Comment avec ça voulez-vous faire admettre qu’il est précoce ? Et plus loin, j’oserai : il est comme ça PARCE QU’il est précoce.
    Mon fils doute de lui, donc doute de moi qui le soutient. Il est dans le conflit mon bonhomme, donc s’évade et le cercle continue.

    Les moments où il se sent bien ?
    Le changement (sorties, vacances, spectacles, nouveaux lieux, classes de nature, activités nouvelles). Mais l’intérêt dure ce que durent les roses. Il a vite fait le tour de ces nouvelles possibilités et se lasse à moyen/court terme.
    D’ailleurs, une autre constatation parmi mes copains adultes EIP : aucune ambition personnelle, pas cariéristes pour un sou, les dents ne rayent pas le parquet.

    Bah, tous ces traits de caractère paraissent bien sympathiques. Tout le contraire des téléfilms sur M6 !

    La solutions pour nos petits bouts n’est sûrement pas de les réunir pour les isoler. Mais bon, un minimum d’information du corps enseignant devrait mener à un peu plus de tolérance. Mais il faudrait d’abord passer par une reconnaissance officielle d’un état d’enfant précoce.

    Bonne chance à votre titoune dans sa nouvelle école !

    A bientôt !

  26. je cherchais des infos sur les enfants précoces et je suis arrivée sur site. Mon fils 10ans en CM1 à de grosses difficultés avec son comportement en société. Depuis tout petit, il est en avance. Il a marché à 10 mois. A 18 mois, il pouvait parler avec un adulte avec un vocabulaire qui étonnait. En maternelle, les difficultés ont commencé. Enfant trop actif, perturbateur, s’exprimant beaucoup, ne laissant pas la place aux autres. En CP, mignon mais trop vif. En CE1, excellent élève mais comportement agressif avec les autres. En CE2, excellent travail mais doit améliorer son comportement. La maitresse m’a dit qu’elle s’était demandé si il ne devait pas passer directement en CM2 mais elle a préféré ne pas lui faire sauter de classe car aux dernières évaluations il avait obtenu 19/20 au lieu de 20/20. A l’époque, nous n’avons pas réagi mais aujourd’hui les choses ont changé. En effet, notre enfant s’ennuie en classe, réclame des exercices supplémentaires et de préférence de mathématiques. Il est toujours rejeté par la majorité des élèves de sa classe. Il préfère discuter avec les adultes. Il a toujours d’excellents résultats scolaires. j’ai donc demandé à ce que l’on évalue ses capacités avec le psychologue scolaire afin de savoir si il est vraiment à sa place dans sa classe. De plus, il est régulièrement agressé physiquement par un groupe d’élèves qui a décidé de le faire virer de l’école. J’en ai parlé à l’école mais on me dit que mon fils se met tout seul de coté de part son comportement. Pouvez vous me conseiller ? Une maman bien angoissée

  27. mon enfant à 6 ans qi 141 il suit bien à l école mais d importants problèmes de comportements;existe t il des e.i.p dans le 34

  28. Bien sur qu’il y a d’autres e.i.p ds le 34.Tu sais Zaza,la raison il ne s’agit pas du tout d’une caracteristique si rare que ça!Bien sur,+le QI est elevé,plus le %de la population concerné est faible.Mais nous savons que c’est en moyenne 1 a2 eleves par classe.C’est pour cela que nous pensons que l’education devrait pouvoir leur proposer quelque chose,et surtout admettre que cela existe,que ce n’est pas un délire de parents. Il est quand meme paradoxal que tant de ces enfants soit en souffrance à l’école alors qu’ils ne demandent qu’à apprendre.Pour notre petit garcon de 6ans,ça va plutot bien par rapport à tous ce que j’ai pu lire ici,mais il commence à trouver qu’il y a beaucoup de rabachages,je sais que tres souvent il s’evade dans sa tete,et qu’il peut s’isoler completement,n’entendant et ne voyant plus personne(ce sont ses propres paroles)Par ailleurs c’est un petit bonhomme extra,tres sociable,bavard, blagueur,plein de joies de vivre,et avide d’en apprendre de tout le monde,de tous sujets.Je dois avouer que je suis tres tres fiere de lui,de la personne qu’il est,mais comme tous les parents en fait????Quel dommage que l’ecole étanche si peu sa soif,quand il y passe 8heures!Je reverais de classe plus ouverte sur le monde,qui accueille aussi davantage d’intervenants exterieurs,et où on pourrait aussi apprendre de facon plus poussé dans un domaine qui interesse particulierementL.En maths par exemple,les divisions ne sont "pas au programme,pas avant le CM1",dit l’instit à mon garcon.Et me déconseille d’ailleurs de répondre à sa demande,sous peine de le voir s’ennuyer ensuite en classe.Sauf qu’il a deja compris,tout seul,et qu’il s’ennuie deja en classe.Et portant,je n’ai aucun grief à l’encontre de la maitresse,je la trouve plutot bien,elle fait comme elle peut avec ses 24 eleves.C’est juste que peu d’enseignants connaissent les caracteristiques de ces enfants,a moins d’avoir fait d’eux meme la demarche.Il est certain que moi meme je me renseigne parce que je suis personnellement concernée.Mais la precocité n’est pas un phenomene de foire,beaucoup d’enfants sont concernés,et quel gachis quand on sais que 30%d’entre eux echouent dans ce systeme scolaire. Nous pensons a la pedagogie Freinet,mais cela n’existe que pour le primaire,et les ecoles sont peu nombreuses….Bonsoir a tous.

  29. Je crois les filles qu’on pourrait demander sur ce site un paragraphe "correspondance" car je vois que nous sommes nombreuses à vouloir echanger nos vécus, nos expériences, nos bonheur et nos souffrances !! A méditer …
    Pandora me voici revenue à vous le coeur plus léger : l’intégration de Léa s’est parfaitement bien passée : elle a été admise dans un établissement privé avec toutes les caractéristiques inhérentes à sa précocité et j’avoue que si elle a été accueillie avec beaucoup de réserve de la part du directeur quant à sa réussite scolaire, ce que j’admets, les élèves et l’ensemble des professeurs ont été formidables ! Du coup, elle renait à nouveau, se rend très volontiers au collège et est de nouveau une petite fille très gaie, confiante… pourvu que ça dure !!! Merci à cet établissement "catholique" d’avoir fait le choix d’aider ma fille à se réconcilier avec l’E.N. !

  30. Bonjour

    L’espace "correspondance" existe, c’est le forum
    http://www.enfant-precoce.com/fo...

    Allez vous y inscrire!

  31. Bon, c’est quand même bien d’avoir un enfant plutôt éveillé, non ? Après, chers parents, il n’y pas que l’école qui n’est pas à la hauteur de nos «surdourés». Il y a tout ce que vous dites sur les copains, sur l’instit et sur la société qui les accueille sans tapis rouge. Il y aussi nos problèmes familliaux, économiques et de santé qui influent sur nos chers surdoués. Il y a tant de choses qui vont constituer leur personnalité qu’on a pas mal de boulot, même s’ils sont surdoués, pour qu’ils acquièrent des notions comme le partage et l’altruisme, le sens de l’effort aussi. Sans tout demander à l’école. J’ai un fils qui s’est ennuyé à l’école pendant de longues années mais il ne s’est jamais ennuyé à la maison !On essaie de lui offrir ce qu’il aime (livres, films et autres supports qui sont toujours des tremplins de connaissance et de réfléxion selon les intérêts du jour) mais en lui imposant comme à n’importe quel enfant quelques règles de vie à respecter. faire ses devoirs (même si c’est rapide, il faut avoir de la régularité), écouter les autres (même si on a le sentiment de tout savoir) et les régles de politesse !
    Je crois que les parents ne devraient pas trop savoir que leurs enfants sont surdoués. On est dans une société qui est entrain d’en faire des victimes alors que c’est au contraire un bonheur ! Posons-nous aussi quelques questions sur nous-mêmes !
    Je ne comprends pas, je l’avoue, qu’on me dise avoir un surdoué, de le savoir et de souligner que son échec, c’est celui de l’école… Je peux vous assurer que mon fils a encore quelque chose d’extra-terrestre au collège mais ce qu’on me dit de lui aussi sur son humilité et son comportement altruiste m’enthouisasme tout autant que ses moyennes au dessus de la moyenne. Peut-être n’est-il pas surdoué ? Ciel, j’ai un doute !
    Je connais une mère de surdoué (qui ne fait rien à l’école) et dont l’enfant passe son temps à son club de loisirs sans jamais faire son travail scolaire. L’école serait inadaptée à son enfant, les enseigants menaçés de passer à côté d’un génie. La première règle serait quand même que l’enfant même surdoué respecte ce qui a été demandé à l’école. On va faire des monstres de ces QI ! Mais pas forcément intellectuels !
    Et il me semble aussi que pas mal d’enseignants sont sensibles à la question, Si, si, j’en ai rencontré.

  32. Ex EIP, femme d’EIP, fille et arrière petite fille d’EIP, mère de 3 EIP et…. enseignante, je vous lis et je me dis qu’il faut se battre sans cesse avec les collègues optus ne pouvant ou ne voulant pas voir, cela m’épuise ou m’énnerve : les petits sourires en coin lorsque je parle de précocité, les "t’en as toi dans ton école???, en se foutant ouvertement de moi, le bouquet: mon 2ième 4 ans vient d’être testé à 142, et bien sa maîtresse a passé 1/2 heure à me démontrer qu’il n’avait absolument rien d’extraordinaire! Juste qu’il a une intelligence que même dans 150 ans elle n’atteindra jamais. Quand je lis ces ados EIP, je sens remonter cette rage contre cette incompréhension professorale qui dure toujours, quand je pense que j’ai 40 ans et que rien n’a évolué, c’est consternant, comme je dis la bêtise est incommensurable, et ça me rend de plus en plus intolérante, mais une chose est sûre, je ne baisserai pas les armes, nous devons parents, enseignants, EIP se faire connaître et reconnaître, nous pouvons apporter tellement de différences!!!!!!!

  33. Etre très intelligent differemment, ne devrait pas poser de problème sauf que le mot "differemment" est pour tous, le problème et je confirme en vous lisant….
    Je m’arrache les cheveux avec mon fils, face aux devoirs et je désespère face à son attitude à l’école.
    Depuis la maternelle c’est le bide avec les profs, alors que ses résultats ne sont pas catastrophiques du tout, mais les critiques négatives fusent depuis le début (et oui le comportement c’est plus important que les résultats. J’entend toujours "il est rêveur, désorganisé, innatentif" etc alors que le programme est malgré tout ingurgité.
    Son attitude rêveuse en classe, ses réactions exagérées d’hypersensibilité, le regard d’incompréhension des copains, il est comme un poisson hors de l’eau, hors du rang. Il aime avoir des copains, il en a, mais les copains ne le suivent pas très bien, ils perdent le fil et finissent par le montrer du doigt.
    Je réalise que jusqu’à présent j’exige malgré moi, la conformité, surtout à l’école, alors que je viens, récemment de comprendre que mon fils de 10 ans ne sera jamais conforme, d’ailleurs je l’ai toujours su… Il a été détécté à 137 de qi global et une belle harmonie entre le qi v et le qi p et pourtant, je sens que si on ne trouve pas de solutions l’adolescence sera une très grande souffrance.
    Il aime apprendre mais pas ce qu’on apprend à l’école, il a une culture générale impressionnante qu’il ne doit qu’a lui même( il a appris tout seul à lire et s’informe sur internet), il adore lire les encyclopédies si elles sont illustrées, se passionne pour le cinéma, l’histoire de france, la poitique les jeux vidéos. A l’école il ne fait que le strict minimum et aujourd’hui il a arrêter de reprendre le prof quand celui ci se trompe ou il ne conteste plus, quand le programme en histoire et science est trop léger à son goût) à la maison il continue à s’en paindre;
    Il déteste les répétitions et déjà en cp il contestait de devoir recommencer le même exercice le lendemain, résultat une production écrite très radine.
    Nous tous, il faut arrêter d’écouter attentivement les réflexions des profs, ils n’ont pas la science infuse et n’ont pas souvent d’approche pédagogique sur la difference. Nos enfants sont au début du chemin et l’école n’est qu’un passage, demain ces fameux profs ne seront plus là et nos enfants ne s’arrêteront ni de vivre ni de penser. Il faut trouver des activités hors scolaire, faire confiance à ces enfants même quand on se sent déçu. Il faut rester ferme et montrer que l’on est infaillible dans notre rôle de parent, il faut leur montrer qu’ils peuvent compter sur nous et qu’ils ne peuvent se jouer de nous.
    Je sais cela n’est pas facile et des fois je ne fais pas du tout ce qu’il faut, exemple 0 en math pour ne pas avoir fait le contrôle il avait eu 9 sur 10 la fois d’avant…il m’a entendu pendant des plombes, c’était inutile…
    Je commence à ouvrir les yeux, et je vous assure que la dernière fois que j’ai eu r.v avec the maîtresse, j’ai vu mon fils comme pour la première fois avec les yeux de quelqu’un d’autre, il était magnifique alors que la maîtresse déversait devant lui son panier de linge sale, j’ai vu la poésie de cet enfant à part, comme l’oiseau rêveur, l’enfant que Prevert adorait.
    Bonne chance à eux..

  34. au fait si vous rechercher une écoute et des conseils , vous pouvez adherer à l’AFEP. Les associations pour soutenir les enfants précoces sont très utiles quand on se croit seul à vivre ces particularité. Sinon mon fils est dans une choral et c’est aussi très util pour lui d’être avec les autres et de chanter à l’unisson , la musique est un moteur bénéfique à l’épanouissement.

  35. Bonjour à toutes et tous,
    Maman de deux enfants : un fils âgé de 13,5 ans et une petite fille de 4,5 ans, je suis très inquiète. Concernant mon fils quatre personnes (dont une éducatrice spécialisé, une amie psychologue et un professeur) ont attiré mon attention sur le comportement, les connaissances et la finesse d’esprit de mon fils, le récent changement de ses résultats scolaires et m’ont vivement conseillé de le faire évalué. Quant à ma fille qui est en deuxième année de maternelle a des signes de précocité également (ennui à l’école, réaction très vive, apprentissage très rapide et une soif d’apprendre "hors du commun". Je me trouve actuellement confronté à un refus des structures locales à les évaluer. Pourriez vous s’il vous plait me conseiller et me faire part de vos expériences en qualité de parents ou de ce que vous avez ressenti ou vécu en qualité d’enfant précoce ?
    Merci de me faire part de vos témoignages en utilisant ma boite mail.
    Très cordialement,

  36. je trouve ke c super

  37. super d’avoir un EIP a la maison mais l’incompréhension du monde extérieur retenti forcément sur leur comportement au sein de la famille et j’avoue être très souvent découragée …. il faut une réelle force de caractère pour canaliser ce trop plein qui les caractérise tous et on se sent bien isolée … moi j’habite un petit village du var et je ne connais aucun EIP pour partager nos joies et nos angoisses !! vive internet !!! on peut partager les mêmes doutes et c’est très encourageant de constater qu’on a tous et toutes le même parcours

  38. Vous devriez bein relire les commentaire de pandora, qui sont poignant de vérité.

    Je suis tout a fait d’accord avaec chaque point quelle souleve.

  39. Existe t’il parmi tous ces témoignages une personne qui connait les problèmes d’enfants précoces et qui habite la Loire Atlantique (entre Angers et Nantes). Nous aurions besoin de discuter et de rencontrer des parents, histoire de s’informer, d’échanger nos histoires, de ne pas se sentir trop seuls…
    Merci d’avance

  40. pierre 8ans a été décelé enfant précoce en cp, depuis on vit avec sans avoir de renseignement, même les asso. c’est "c’est normal on vous envoie des doc." bref, c’est pas la peine de faire tout ce tralala pour n’avoir aucune aide aucun soutient ensuite, si on ne l’avait jamais su et bien… moi sa maman je me poserai bien moins de question et lui pierre ras !!!

  41. pour la énième fois on m’a fait remarquer que mon fils 5 ans à quelque chose d’exceptionnelle – c’est histoire de précocité m’angoisse au plus au point – aujourd’hui je me sens comme obliger de bouger car c’est sa maitresse qui me demande pour la seconde fois dans la même année de le faire tester- je me suis toujours sentis différente j’aime à penser que je suis originale cela me donne une meilleur image de moi même -j’ai l’impression que mon enfance a été un mauvais rêve et qu’aujourd’hui je choisis de me calquer pour survivre -j’ai peur que mon fils soit différent j’ai peur de la souffrance que cela peut générer j’ai peur de revivre mon enfance j’ai peur de ne pas tenir le coup une deuxième fois -bien sur que j’aime mon fils j’ai déjà failli le perdre il a eu une méningitte à 3 semaines j’aimerais tellement lui épargner un maxi de souffrance – je vous donne peut être l’impression de vouloir plus me protéger que de faire le bonheur de mon fils -je ne vous donne pas entièrement tord mais je suis persuader que dans mon état je n’assumererais pas correctement la précocité mon fils

  42. mon fils a été décelé enfant précoce- la directrice ne veut pas le faire changer de classe car il écrit mal- Mon fils s’ennuie en classe- Son instit est d’accord pour qu’il cahange de classe- Comment faire pour que le changement de classe puisse être possible car mon fils dit qu’il ne trouve aucun intérêt d’aller à l’école car il connait toutes les réponses. Il est au ce2

  43. Vous avez raison monsieur UN TYPE, Pandora est un as pour raconter l’impossible et nous remonter le moral. Mais ou est-t-elle ???? Reviens, Pandora ton humour nous manques déjà !!

  44. que dire a propos du rejet des autres filles?Ma fille en 6° à 9 ans(seule solution envisagée par EN) se sens exclue car elle ne s’interesse à rien d’autre qu’a la lecture et à la musique classique. Elle en souffre terriblement.Faut il que nous trouvions un etablissement adapté?

  45. Bonjour à tous
    Vraiment je me reconnais très peu dans tous ces témoignages. Mon fils de 11 ans a été détecté enfant précoce à l’âge de 9 ans QI 147. J’ai été amenée à consulter un psychothérapeute à cause de problèmes de comportements en classe en ce2 (toujours agité bavardages travail fini avant les autres…) et à la maison colère pleurs pas toujours sympa avec son petit frère qui a deux ans de moins…
    Dès les résultats des tests et après avoir parlé avec la psychotérapeute son comportement a radicalement changé. Il m’a dit avoir été soulagé d’avoir vu la psychothérapeute. Je crois qu’il a vraiment mis des mots sur son mal être. Les deux années de primaires suivantes ont été sans problèmes car les 2 instits concernés avaient toujours en réserve des tonnes d’exos, il était donc rassasié.
    Cette année il a intégré une section sportive en 6°.Tout se passe bien mise à part une prof de francais qu’il trouve initeressante. Il est poussé par sa passion.
    Il est très épanouit, a des copains.
    Je ne m’occupe pratiquement pas de son travail scolaire, c’est comme ça depuis le cp il ne supporte pas que je sois sur son dos.
    Il est sensible et à 11 ans suce encore son pouce, me fait souvent de gros câlins.
    J’ai 3 enfants et je leur dit souvent que je les aime.
    Je voudrais dire aux parents qui ont des doutes de ne pas hésiter à consulter un professionnel car ce peut être un soulagement pour l’enfant et pour son entourage d’avoir une réponse à un mal être indescriptible. Courage donc et surtout aimez vos enfants et faites leur confiance.

  46. Mon fils va avoir 13 ans. Suite à la demande des enseignants, nous l’avons fait testé il y a 3 ans et il s’avère qu’il a un QI de 130, et ce malgré un énorme manque de concentration. Actuellement il est en 5e à MARSEILLE et ça se passe mal. Avez-vous des solutions à me proposer sur ma ville ? Car le collège qu’il fréquente se fiche de sa différence. Merci pour vos réponses j’ai tant besoin d’aide

  47. Bonjour,
    Je suis grand-mère de 2 enfants précoces. L’aîné est en 6ème après une scolarité agitée en primaire. "L’agitation" refait surface dans ce second trimestre de 6ème malgré des résultats scolaires excellents. Ses parents sont "débordés" et ne savent plus que faire d’autant que le petit frère de 6 ans est en train de suivre le même chemin. Je souhaite aider, comme je peux, mes enfants et petits-enfants. Connaissez-vous un collège (public ou privé) qui accepte et aide ces enfants, dans la région d’Orléans ou de Blois ?
    Merci de vos réponses.
    PS : Je suis scandalisée, voire atterrée que notre système scolaire ne puisse accueillir simplement des enfants très intelligents et les amène, faute de moyens ou de volonté, vers la catastrophe…

  48. jai 14 ans jai etais teste (169) au cattell
    sans trop me vanter !lol est je souffre presentement de beaucoup de difficulter scolaire malgre mon don inne je ne comprend pas pourquoi jai un apogee de 39 de moyenne en math . se nai pas tout ma mere ma redoubler est je crois que je vais y recommencer ma 2 annee les choses vont tres mal pour moi jai besoin dun conseil . de AMBRE s.v.p jai besoin dun conseil de personne extrement surdoue moi non je naime ce mots lol.

    p.s N.2 je suis loin davoir un comportement flegmatique je suis tres naif est jai eu dans mon enfance plusieur penser suicidaire . AIDER MOI SES URGENT

  49. jai 14 ans jai ete diagnostiquer avec un QI depassant les 160 certaines personnes sont tres surpris est fier d ‘obtenir un QI elever mes croyer moi je ne lais pa pris ainsi jai lu plusieur article disant comme que les HGI etais des enfant non flegmatique est tres turbulant. mes le probleme ne vient pas de la je ne comprend pas comment jai pus obtenir 170 est avoir un apogee de 60 en math je suis depasser defois je me demande meme comment cela est possible

    p.s JAI BESOIN DE PLUS D’INFORMATION A CE SUJET ON PARTICULIER DE AMBER JE CROIS QUE SES LE SEUL QUI PEUX ME COMPRENDRE . MERCI D’AVANCE POUR VOTRE AIDE

  50. Batarelle, sur marseille il y a le collège prive ste marie qui a créé des classes spécifiques pour EIP en souffrance scolaire mais les places sont rares et la scolarité un peu chère. C’est mme JEANNE SIAU-FRACHIN psychologue sur marseille qui recrute… j’avais fait la demande pour ma fille en grande souffrance (11ans en 5ème QI 139) avant qu’elle ne soit intégrée dans une institution privée sur brignoles VAR … et ça se passe très bien pour le moment ….je suis soulagée !!
    Quant à celles qui ne rencontrent aucun problème avec leur EIP. c’est un vrai miracle quand on lit tous ces témoignages similaires de parents déroutés et catastrophés du manque de considération de EN envers nos enfants.!! J’en reviens à mes premières pensées : on a trop tendance à médicaliser de nos jours les différences : moi aussi j’ai consulté chez Ruffo à marseille pour ma fille et si ça l a rassuré de savoir qu’elle n’était pas unique en son genre, c’est confrontée tous les jours aux enfants "normaux" qu’elle a du mal a se situer et je me rapproche du témoignage de LAU … bon courage à tous

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