Dans les méandres de l’intelligence, une simple étiquette de QI ne suffit plus à décrire la complexité humaine. C’est ce que soulignent deux chercheurs américains, Georges Betts et Maureen Neihart, dès les années 1980. Leur travail sur les enfants à haut potentiel intellectuel (HPI) a évolué au fil des ans pour dévoiler six profils distincts, chacun révélant une facette unique de ces esprits brillants mais souvent mal compris.
L’article explore ces six profils, allant de « l’excellent » – l’enfant en avance sur son âge mais discret sur ses capacités – au « créatif » – celui qui remet en question le statu quo et cherche constamment des défis stimulants. Entre eux, il y a « le clandestin », qui cache ses dons par empathie et sensibilité, et « le décrocheur », qui lutte contre un sentiment de rejet et d’infériorité.
Mais cette classification va au-delà de simples étiquettes. Elle offre un éclairage sur la diversité des expériences et des besoins des enfants HPI, soulignant l’importance de reconnaître et de soutenir ces profils variés au sein du système éducatif. Cependant, comme le souligne l’émothérapeute Véronique Duhart, ces profils ne sont pas des boîtes étanches ; ils reflètent plutôt des réactions à l’environnement éducatif et social.
En explorant ces six profils, l’article invite à repenser notre approche de l’intelligence et de l’éducation, remettant en question les normes rigides et mettant en lumière la richesse de la diversité cognitive. En fin de compte, il s’agit d’une invitation à plonger dans la complexité fascinante de l’esprit humain, et à découvrir les multiples chemins de l’intelligence.
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