Aujourd’hui, dans Le magazine de la santé, sur France 5, à 13h40, un reportage sur les enfant précoces a eu lieu. L’invitée, Arielle Adda a répondu aux questions des téléspectateurs envoyées par SMS, par internet ou par téléphone.
Emission présentée par Michel Cymes et Marina Carrère d’Encausse.
Résumé
Des adultes témoignent de leur passé d’enfant précoce et disent qu’ils se sentaient différents, dès les petites classes. Aujourd’hui adultes, ils n’ont souvent pas d’amis d’enfance et ont appris à être discret sur leurs capacités intellectuelles, et n’intervenir qu’en dernier lieu lors de réunion de travail. Connaitre leur QI leur a permis de mieux se comprendre et de mieux gérer les relations avec les autres.
On peut reconnaitre très tôt un enfant précoce, non pas sur un signe mais une multitude de signes dont la vivacité d’esprit, un sens de l’humour très développé, l’aisance pour les jeux de mots, un langage élaboré et précis de ces enfants et ce, dès l’âge de 3 ans. Seul un test de QI permet de vérifier la précocité intellectuelle d’un enfant.
Un enfant surdoué se caractérise par un QI supérieur à 130.
- 50 % de la population a un QI entre 90 et 110
- 25% sont en dessous de 90
- 25% au dessus de 110
- 2% au dessus de 130 (seuil de la précocité)
- 2 pour mille au dessus de 145
Au delà de 160 (plafonnement du Wisc) il est possible de calculer le QI grace à la méthode du QI compensé de JC Terrassier (on calcule le QI d’un enfant comme s’il était plus âgé)
A l’école, l’enfant précoce peut-être le porte-parole des élèves, il est souvent le délégué de classe, ayant une aisance verbale et des arguments, il peut être le leader quand les autres reconnaissent ses qualités.
Si l’école propose un saut de classe, il ne faut pas hésiter, les enseignants ne sont pas formés sur la précocité intellectuelle mais s’ils estiment l’enfant capable d’avancer plus vite c’est qu’ils savent ce que vaut l’enfant dans le domaine scolaire. Par contre, le saut de classe est souvent refusé pour cause d’immaturité, qui n’est souvent que l’hypersensibilité inhérente à la précocité intellectuelle.
L’école à domicile ne doit être envisagée qu’en dernier recours selon Arielle Adda car elle « prive » l’enfant de bons souvenirs de classe.
Enfin, ce qui représente un effort pour un enfant précoce n’est pas quelque chose de difficile (auquel au contraire il prendra plaisir) mais quelque-chose d’ennuyeux (ce peut être les devoirs par exemple). Il faut pousser son enfant à fournir cet effort car sinon il y a un risque d’échec scolaire au Lycée, quand l’effort devient indispensable.
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Sujet traité de façon très succincte !!! Cela a sans doute été instructif pour les parents qui ne connaissaient pas du tout la précocité, ni aucun des symptômes qui peuvent aider à identifier éventuellement le surdon de leur enfant !
Arielle Adda, invitée, a pû rétablir la perception que peuvent avoir certaines personnes qui pensent qu’un enfant précoce est forcément premier de la classe, et quelques autres clichés de ce type ! Cela a été un autre aspect positif du sujet !
Il est vrai que le reportage était court et l’interview d’Arielle Adda assez succint.
J’ai cependant apprécié de voir Arielle Adda, dont j’ai lu les livres, et elle semble avoir une véritable tendresse pour les enfants surdoués 😉
Sur le résumé:
Je n’envisage pas du tout l’instruction à domicile… mais je crains fort que ma fille ait surtout de mauvais souvenirs de classe.
à écouter le lancement du sujet fait par le journaliste, j’ai pensé aÏe aïe aïe….: il y a eu association du mot précocité avec celui d’handicap, une évocation d’éventuelles difficultés à partir du collège (ah bon ? pas avant ?)… Mais vrai, Arielle Adda a su remettre quelques préjugés à leur place de… préjugés. Trop court, bien trop court quand même.
Il m’en restera surtout l’extrême douceur d’Arielle Adda que j’aurais bien embrassée sur les deux joues !!!
quant aux fameux bons souvenirs d’école… bof, bof, c’est au cas par cas.
Merci Mirabelle pour ce résumé j’ai pas pu voir l’émission.
France 5 publie une bibliographie suite à l’émission :
http://www.france5.fr/magazinesa...
je n’ai pas pu écouter cette émission.. elle parle si bien de l’adulte surdoué non reconnu je me suis battu longtemps pour pouvoir passé des tests auprès de personnes qui s’y connaissent mais voilà je ne sais pas si je suis surdoué ou hyperactive ou les deux et c’est pas évident de ne pas me sentir comme les autres..mais ce n’est que la peur de l’enfer qui me retient sur terre.pourquoi pas faire une association en suisse pour personne adulte à qui on pourrait financer des tests si ces per-sonne sont en difficulté financière..peut-‘etre que bien des suicides et des troubles psychiatriques donné à tort pourraient ‘etre évité. j’âi fais un site sur la surdouance non reconnue auprès des adultes. Si la bonne fée Arielle Adda me lit merci de venir éclairer ma lanterne face au : sur internet et sur les livres c’est pas valable alors pourquoi on laisse faire des livres à Monsieur Berloquin pour qu’à la fin de ces 3 livres mes résultats varient entre 101 et 135 …. au secours( dit dans l’eau) il y a pas mal de personne spécialisé pour les enfants et les adultes on y pense pas? c’est à ce point là que l’adulte est laisser pour compte?j’aimerai savoir pourquoi à 31 ans je m’intéresse au dinosaure j’aimerai savoir pourquoi je ne suis pas comme les autres et j’aimerai bien finir de me construire si ce n’est pas trop demandé à la vie
ba moi je sui super intelligente kon ma di et jai 144 de QI je rigole pas !!!!!
J’ai 29 ans et je suis en souffrance depuis ma plus petite enfance. Mon petit bout de presque 3 ans va à l’école depuis peu et son instit a été interpellée par son comportement. Pour lui c’est OK, on peut le suivre et le prendre en charge pour sa précocité.
Seulement voilà à mon âge, je réalise (grâce à mon fils), que cette souffrance depuis toujours est liée à une précocité non diagnostiquée. Je souhaiterai ,comme Myéline, enfin finir de me construire, apprendre à vivre et à aimer la vie, ne pas la traverser comme une sorte d’alien et surtout, surout en finir avec cette souffrance, ce monstre qui me fait souffrir depuis des années.
Je dois être équilibrée et épanouie pour que mon fils le soit !!! Merci de m’indiquer où je peux me renseigner pour être prise en charge !
Les enfants d’accord, mais les jeunes adultes alors, quels organismes s’occupent d’eux?
j’aimerai contacter Mme Arielle ADDA par mail pour une détresse scolaire de mon fils, Antoine 8 ans, diagnostiqué précoce en fin de maternelle aujourd’hui en CE2 (qui a fait une fugue et ne cherche qu’une chose, se faire exclure de l’école !), pouvez vous me communiquer ses coordonnées internet.
Par avance , merci de votre réponse.
Sabine , maman un peu perdue !